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« Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir », disait Aimé Césaire. Voici les éphémérides pour ce 12 avril 2023.
12 avril 2008 : lors d’une séance d’interpellation sans débat, 16 sénateurs sur 17 présents accordent un vote de non confiance au premier ministre Jacques Edouard Alexis. Par cette motion de censure, les sénateurs dénonçaient l’incapacité du gouvernement Alexis à mettre sur pied une politique répondant aux besoins primaires de la population haïtienne. Des émeutes de la faim provoquées par la hausse brutale du prix des produits alimentaires avaient paralysé Haïti pendant près d’une semaine.
12 avril 2022 : le premier ministre Ariel Henry a participé à une conférence internationale de haut niveau, à Pétion-ville, sur le financement des risques de catastrophes en Haïti. L’un des objectifs de l’événement consistait à orienter les politiques vers le renforcement de la résilience et la mise en place de mécanismes innovants de financement des risques de catastrophes pour les prochaines années en Haïti.
12 avril 2020 : un incendie qui s’est déclaré dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 avril emporte le toit de la chapelle Milot. L’intervention des sapeurs-pompiers venus du Cap-Haïtien, et des habitants de Milot, n’a pas pu contenir le feu dans ce monument historique, construit par Henry Christophe entre 1810 et 1813..
12 avril 2019 : le Conseil de sécurité des Nations Unies confirme le retrait programmé pour octobre 2019 de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH).
12 avril 2018 : inauguration de la première école d’Optométrie d’Haïti par le doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) , le Dr Jean-Claude Cadet. L’objectif de cette entité est de former des professionnels de santé capables d’accompagner la population dans la prise en charge des pathologies relevant de la santé oculaire en Haïti.
12 avril 1793 : de Saint Marc les commissaires Sonthonax et Polvérel lancèrent une attaque contre les petits blancs de Port-au-Prince.
Les petits blancs qui haïssaient aussi bien les grands blancs que les “gens de couleur” et qui s’opposaient à l’admission de ces derniers dans les assemblées coloniales se liguèrent contre les commissaires qui se montraient très agressifs dans l’application des décrets du 4 avril 1792.
Le bombardement de la ville eut les résultats escomptés et les commissaires reprirent le contrôle du département de l’Ouest et d’une partie de celui du Sud.
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