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7 février : Michel Joseph Martelly prêche le dialogue et appelle les acteurs à une prise conscience

https://www.youtube.com/watch?v=0D7NSW4HJEs&feature=youtu.be

L’ancien président Michel Joseph Martelly, à l’occasion du 7 février, date marquant la chute des Duvalier, consacrée par la constitution de 1987 pour la prise de pouvoir de tout nouveau président élu démocratiquement, a publié sur sa page YouTube un message préenregistré qui retrace les occasions manquées par les différents dirigeants qui se sont succédé pour changer le destin du pays. Pour cette date symbolique, M. Martelly affirme qu’au regard de ce que le pays a vécu, on doit agir autrement. « Nous avons perdu trop de temps. Le moment est venu de ne plus penser à nos intérêts personnels. Tout le monde doit prendre conscience», a-t’il déclaré.

Selon les propos de Michel Joseph Martelly, 7 février 1986 Haïti a tourné une page de son l’histoire en laissant la présidence à vie pour donner la souveraineté au peuple. En 1987, nous avons adopté une nouvelle constitution qui met en place les principes du jeu démocratique. Malgré tout, on a choisi de mettre de côté une catégorie de la population en interdisant aux tontons macoutes l’accès à certains postes de responsabilité. Michel Martelly s’interroge sur le résultat réel d’une telle initiative ?

« Quand on agit de la sorte, c’est Haïti qui sort perdant. Haïti est notre héritage commun. Détruire ce pays ne nous rapportera rien. D’ailleurs, le pays s’enfonce davantage dans la misère. Nous refusons de nous mettre ensemble pour le progrès. Je vous invite à saisir cette occasion en ce jour du 7 février pour nous unir et penser au pays. Nous pouvons dialoguer et trouver ensemble une solution qui met Haïti au premier plan. Agissons autrement ! »

Par ailleurs, il rappelle que le 29 novembre 1987, le peuple était sorti en masse pour prendre part à ce qui devrait être la première élection démocratique dans le pays. Mais il y a eu le massacre de la Ruelle Vaillant. Des gens sont morts, les élections sont annulées. Qu’est-ce que cela nous apporté ? S’interroge-t-il.

En 1990, le pays a organisé des élections pour faire le choix d’un président. Beaucoup avait la certitude que le pays allait connaitre de jours meilleurs. Mais une fois de plus, la division et des luttes intestines ont provoqué notre désillusion. « Sa sa bay ? », reprend l’ancien président comme un refrain avant de revenir sur son élection en 2011.

« En 2011, vous [le peuple] m’avez élu président. J’ai fait beaucoup d’effort durant mon mandat pour que le pays puisse revenir à la normalité démocratique. J’ai nommé au moins cinq Conseils électoraux. Les divisions ont empêché le pays d’avancer dans la bonne direction. A cause des tensions, l’élection de 2015 a été annulée. En 2016 on a eu le même résultat pour la présidentielle. Qu’est-ce que cela nous a apporté ? », s’est-il demandé.

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