Assassinat de Jovenel Moïse : l’OPL condamne toute forme de manipulation de la justice

Assassinat du président Jovenel Moïse : l’OPL condamne toute forme de manipulation de la justice visant à créer de la confusion dans le dossier

L’organisation  du peuple en lutte se dit choquée d’apprendre que le commissaire du gouvernement Me Bed Ford Claude, a émis un mandat d’amener contre l’ancien ministre de la justice Paul Denis.  L’OPL, dans une note publiée ce mercredi 4 août, condamne l’utilisation malhonnête que fait le commissaire du gouvernement de l’appareil judiciaire et lui demande  d’agir dans le strict respect de la loi et des procédures pour bien mener l’enquête, au nom de la justice.

Claude Bed-Ford, en sa qualité de commissaire du gouvernement, n’est habilité à émettre un mandat d’arrêt contre un citoyen qu’en cas de flagrant délit, a fait remarqué l’organisation du peuple en lutte dans cette note qui qualifie l’acte du commissaire du gouvernement de persécution politique contre Paul Denis.

“Le commissaire Bedford a émis un mandat d’amener  contre le leader politique de l’opposition ( Paul Denis), sur la base de son amitié avec quelqu’un que la police a accusé d’être impliqué dans l’assassinat de Jovenel Moïse. C’est un acte d’intimidation à l’encontre de tous les  leaders de l’opposition”, a dénoncé l’OPL qui condamne toute forme de manipulation de lA justice visant à créer de la confusion dans le dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse.

L’action du chef du parquet serait plus utile si au lieu de persécuter les leaders politiques de l’opposition, elle tendait plutôt à corriger les erreurs techniques présentes dans le dossier selon l’OPL. Dans ce contexte l’ organisation du peuple en lutte demande au commissaire du gouvernement de suspendre toute forme de persécution politique contre les leaders de l’opposition et d’agir dans le strict respect de la loi et des procédures pour bien mener l’enquête, au nom de la justice, afin que tous les coupables du crime soient poursuivis.

En savoir plus:

Le dossier de l’assassinat du président transmis au doyen du tribunal de première instance par le paquet