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Politique

Assemblée nationale sous haute tension : les députés de l’opposition obtiennent que la mise en accusation du Président Jovenel Moïse soit programmée à la prochaine séance

C’est dans une atmosphère lourde et tendue que l’Assemblée Nationale s’est déroulée ce mardi 21 Juin 2019. Les députés de l’opposition se sont opposés avec conviction et ténacité à la tenue de l’assemblée. Leur revendication : qu’une entente soit trouvée entre les blocs pour mettre à l’ordre du jour de la prochaine séance la mise en accusation du Président de la république Jovenel Moise pour crime de haute trahison.

Palabres. Discussions. Echauffourées. Tout y était. Après des heures de va-et-vient incessants, les députes de l’opposition ont eu gain de cause puisqu’une note d’engagement a été signée entre les représentants des trois blocs constitués à la chambre des députés afin de paver la voie a la mise en accusation de Jovenel Moise.

Alors que Le président de la chambre des députés, Gary Bodeau affirme que le document n’engage que les signataires, les députés de la minorité estiment imperturbablement que la mise en accusation du chef de l’État est désormais une question d’heures puisque la nation est avertie et informée que les trois blocs ont désormais convenu de la mettre en débat devant les caméras du monde entier.

Les semaines qui suivent s’annoncent chaudes. Les débats autour de la dernière session législative devraient tourner essentiellement autour de la mise en accusation du Président

A ce propos, Une lettre de rappel signée de 21 députés a été remise au bureau le 25 Juin 2019 enjoignant le Parlement à saisir cette opportunité historique pour finalement jouer un rôle institutionnel significatif allant dans le sens des revendications populaires. Contacte par la rédaction de Juno 7, les députés de l’opposition ont appelé solennellement les députés de la majorité à se ressaisir et à être, disent-ils, au rendez-vous de l’histoire et aux cotés de leurs populations. Selon eux, le Parlement a encore la possibilité de jouer son rôle en mettant en œuvre les mécanismes constitutionnels pouvant aboutir à la destitution du Président.

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