Les réactions continuent d’affluer à la suite de l’attaque perpétrée mercredi 18 février par des manifestants contre le bâtiment logeant le cabinet de Samuel Madistin. L’une des dernières en date est celle d’un ensemble d’organisations de défense de droits qui condamne ces actes et demande l’ouverture d’une enquête.
Les signataires de cette note dont le Réseau National de Défense des droits Humains (RNDDH) affirment avoir été stupéfiés d’apprendre que le cabinet du président de la Fondasyon Je Klere a été vandalisé et que plusieurs véhicules ont été également incendiés.
Ces événements visent à nuire à Me Samuel Madistin pour sa position relative à la création d’un syndicat au sein de la police. Ils dénotent aussi le niveau d’intolérance au sein de la société haïtienne.
Les organisations signataires de cette note estiment que ces attaques sont inacceptables dans une société démocratique. Elles rappellent en ce sens que les libertés d’expression et de conscience sont garanties par la Constitution actuellement en vigueur ainsi que par les différentes conventions ratifiées par Haïti.
Par conséquent, le RNDDH, le CARDH, la POHDH, la CE-JILAP « invitent l’Inspection Générale de la PNH à mener une enquête célère dans le but d’identifier les coupables et de les transférer par devant les autorités judiciaires, afin qu’ils soient jugés conformément à la Loi ».
Des manifestants pour la plupart des policiers ont tenté d’incendier mercredi en fin d’après-midi le cabinet de maître Samuel Madistin à Lalue. 5 voitures et une génératrice ont été incendiées au cours de cette attaque.