Sur fond des protestations que connaît la Bolivie, le Président Evo Morales, au pouvoir depuis 2006, a annoncé ce 10 novembre sa démission.
« Je renonce à mon poste de président », a déclaré le dirigeant socialiste, expliquant avoir pris cette décision par le désir d’éviter les violences dans le pays.
« Le coup d’Etat a eu lieu », a ajouté, à ses côtés, le vice-président Alvaro Garcia Linera, qui a aussi démissionné.
Plus tôt dans la journée, le commandant en chef de l’armée bolivienne Williams Kalman avait exhorté le chef d’État à démissionner pour assurer la stabilité dans le pays.
Sur Twitter, le président vénézuélien, lui aussi contesté après sa réélection, a condamné ce « coup d’État ».
« Nous condamnons catégoriquement le coup d’État consommé contre le frère président @evoespueblo. Les mouvements sociaux et politiques du monde se déclarent mobilisés pour exiger la préservation de la vie des peuples autochtones boliviens victimes du racisme » a écrit Nicolas Maduro.
Même son de cloche du côté de Cuba. Le pays de Fidel Castro a exprimé, via son ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez, sa solidarité avec le président déchu, sur Twitter.