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Brésil – Justice : l’ancien président Michel Temer arrêté pour corruption

L’ex chef d’État Brésilien fait l’objet d’une dizaine d’enquêtes pour corruption et devrait rapidement être transféré vers Rio de Janeiro.

Malgré les scandales à répétition, il avait réussi à sauver son mandat grâce à une exceptionnelle capacité de survie politique, mais jeudi, Michel Temer est devenu l’une des plus grosses prises de l’enquête anticorruption Lavage Express. L’ancien président brésilien a été arrêté jeudi à São Paulo (sud-est). Ce conservateur qui fêtera ses 79 ans en septembre a quitté le pouvoir le 1er janvier en passant les rênes de la première puissance d’Amérique latine au président d’extrême droite Jair Bolsonaro.

Cet homme discret est devenu président un peu par hasard en août 2016 à la faveur de la destitution controversée de Dilma Rousseff, la dauphine de Lula, l’ex-président de gauche, au crépuscule d’une vie politique qui paraissait cantonnée aux coulisses tamisées du pouvoir.

Michel Temer est le deuxième président du Brésil pris dans les rets de l’enquête Lavage Express, après l’ancien président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva. Condamné à deux peines de plus de 12 ans de prison chacune pour corruption et blanchiment d’argent, Lula est derrière les barreaux depuis près d’un an.

L’ancien président Temer a été arrêté sur ordre d’un juge fédéral, de même que l’ancien ministre des Mines et de l’Énergie, Moreira Franco.

Michel Temer a été notamment accusé d’avoir reçu des pots-de-vin sur la base d’un enregistrement clandestin, d’irrégularités financières dans la campagne menée en 2014 aux côtés de Dilma Rousseff et de malversations dans des concessions portuaires à Santos, le plus grand port du Brésil.

La tentaculaire enquête Lavage Express, lancée il y a exactement cinq ans, a mis au jour le plus grand scandale de corruption de l’histoire du Brésil, autour du groupe public pétrolier Petrobras. Elle a conduit derrière les barreaux de très nombreux responsables politiques de tous bords et des chefs d’entreprise de premier plan. Au total, des peines de 2 242 années de prison ont été prononcées avec 155 condamnations dans le cadre de Lavage Express, qui a étendu ses ramifications dans toute l’Amérique latine.
Source :AFP

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