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Le bureau du Sénat dénonce la bastonnade du sénateur Kedlaire Augustin par la PNH

Bureau du Sénat

Le Bureau du tiers du Sénat de la République dit avoir appris avec  » consternation et un sentiment de révolte  » le traitement infligé au sénateur Kedlaire Augustin.

Le Bureau du Sénat de la République dit condamner avec la dernière rigueur ce comportement inqualifiable d’une patrouille policière oublieuse de sa mission de « protéger et servir, qui a pris un plaisir malsain à terroriser et molester les honnêtes citoyens. Surtout un membre du Pouvoir législatif couvert par l’inviolabilité de l’article 114 de la Constitution haïtienne.

Le Sénateur Kedlaire Augustin, au volant de son véhicule officiel circulant avec gyrophare allumé, fut intercepté par une patrouille de policiers encagoulés à Puits-Blain, le jeudi 12 mars 2020 à 14h30. Selon une note du bureau, « en dépit de la sérénité affichée par le Sénateur qui a baissé les vitres du véhicule et s’est identifié à maintes reprises (20 fois), les policiers lui ont intimé l’ordre de mettre pied à terre, de s’allonger sur la chaussée. Il fut ligoté, molesté et un policier lui à même marché sur le torse et le cou, lui causant de douloureuses contusions sur la poitrine et la tête. » Il a été libéré le même jour avec les excuses du responsable du commissariat de Delmas où il a été emmené.

La version de la PNH diffère avec celle du bureau. Selon les agents de l’ordre il y avait une alerte sur une voiture sans plaque d’immatriculation du même type que celle impliquée dans des actes de kidnapping qui avait tiré sur une patrouille de la police à Delmas. La police a alors procédé à l’arrestation du sénateur Augustin qui était en tenu décontracté et de la personne qui l’accompagnait. Ils ont été conduits en état au commissariat de Delmas 33. Les policiers ont trouvé un fusil d’assaut, un Galil, propriété de la PNH à bord du véhicule. Les policiers affirment que le sénateur a seulement trébuché au moment où ils lui passaient les menottes.

pour rétablir la vérité sur ce dossier, le bureau du tiers du Sénat « demande à l’Inspection générale de la police et au CSPN de diligenter une enquête pour identifier ces policiers encagoulés auteurs de telles dérives susceptibles de ternir la réputation du grand corps tout entier et de créer une psychose de peur envers les chevaliers de l’ordre public. »

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