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Le comité de dialogue “pou rale yon souf nan 3e sikonskripsyon’’ continue de discuter avec  des chefs de gang en vue d’une trêve

Le comité de dialogue “pou rale yon souf nan 3e sikonskripsyon’’continue de discuter avec  des chefs de gang en vue d’une trêve
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Le comité de dialogue “pou rale yon souf nan 3e sikonskripsyon’’ continue de discuter avec  des chefs de gang en vue d’une trêve. Les membres de cette structure ont déjà rencontré deux chefs de gangs.

Le comité de dialogue “pou rale yon souf nan 3e sikonskripsyon’’, qui réunit des notables de la zone continue de multiplier des rencontres avec les chefs de gangs qui évoluent à l’entrée Sud de la capitale pour tenter de les convaincre d’observer une trêve à la situation de violence armée qui perdure à Martissant depuis plus de deux mois. Ce mercredi 11 août les membres de cette structure ont rencontré le chef de gang de ”Grand Ravine” a rapporté Yvon Jérôme, l’ancien maire de la commune de Carrefour qui fait office de porte-parole de la structure dans une entrevue accordée à la rédaction de Juno7.

Les discussions ont débuté mardi avec le chef de gang de Village de Dieu ‘’Izo’’ et ce mercredi 11 août c’est ‘’Ti Lapli’’ qui a reçu les membres  du comité de dialogue “pou rale yon souf nan 3e sikonskripsyon’’ en sa résidence. Une photo des personnes qui ont pris part à cette rencontre circule sur les réseaux sociaux. Cependant, suivant les clauses établies par les deux parties, l’ancien magistrat Yvon Jérôme n’a pas voulu donner de détails sur les discussions. Toutefois, il estime que cette rencontre est un bon pas dans la recherche de cette « trêve ».

M. Jérôme annonce que jeudi, le comité rencontrera un autre chef de gang. C’est pour lui, une démarche citoyenne et il reste persuadé que la comité obtiendra gain de cause « Une fois la trêve observée, il est important pour l’Etat de prendre ses responsabilités en matière de service public pour assainir la zone,  réparer la route, dans le but de faciliter la circulation», a-t-il dit tout en soulignant l’impact négatif de cette guerre de gang dans la 3e circonscription de Port-au-Prince.

La population en fait les frais directement : des morts, des plaies par balles sont enregistrés ; sur le plan économique, des entreprises ont fermé  leurs portes laissant des employés au chômage. Au moins quatre départements sont bloqués à cause de cette guerre entre des bandits armés.

Le comité de dialogue “pou rale yon souf nan 3e sikonskripsyon’’continue de discuter avec  des chefs de gang en vue d’une trêve

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