Cuba a qualifié ce samedi de « piraterie économique » les récentes sanctions imposées par les États-Unis aux compagnies et aux navires de son allié, le Venezuela, dont certains transportaient du pétrole sur l’île.
« Je rejette les nouvelles actions de piraterie économique adoptées par Washington contre Cuba et le Venezuela. Elles font partie de l’escalade des agressions américaines, basée sur la calomnie », a écrit le ministre des Affaires étrangères cubaine, Bruno Rodríguez sur Twitter ce 13 avril.
Des déclarations qui font suite à celles du secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin. Ce dernier avait affirmé vendredi, dans un communiqué, que les sanctions américaines continueraient à « viser les entreprises qui transportent du pétrole brut vénézuélien à Cuba, car elles bénéficient du pillage des ressources naturelles du pays par le régime de Maduro».
Selon le ministre des Affaires étrangères Rodriguez, les États-Unis « tentent de justifier leurs intérêts de monopole (en référence à la doctrine Monroe) et de domination impérialiste dans Notre Amérique ».
Le Venezuela, principal allié de Cuba, est également son premier fournisseur de carburant et son principal client pour la vente de services médicaux, activité économique essentielle pour l’île sous le gouvernement socialiste depuis six décennies.
Plus de 20 000 collaborateurs cubains travaillent au Venezuela dans les domaines de la santé, de l’éducation entre autres.
I reject new economic piracy actions adopted by Washington vs #Cuba & #Venezuela. They are part of the escalation of #US aggressions based on slanders. They attempt to justify US Monroeist and imperialist interests in #OurAmerica.
— Bruno Rodríguez P (@BrunoRguezP) April 13, 2019
Source : AFP
