Divergences persistantes entre les membres du Conseil Présidentiel de la Transition (CPT) et les parties prenantes sur la formation du prochain gouvernement de transition.
Les membres du CPT et les parties prenantes ne parviennent pas à s’accorder sur la formation du prochain gouvernement, selon des informations obtenues par la rédaction de Juno7. Des discussions sont toujours en cours concernant la composition du futur cabinet ministériel.
En effet, plusieurs secteurs ont proposé des candidats majoritairement masculins, ignorant ainsi le quota de 30 % de femmes promis par le Premier ministre Garry Conille, qui avait souligné l’importance de promouvoir les femmes et les jeunes dans ses premières déclarations. Ces propositions suscitent des critiques, car elles ne respectent pas l’engagement en faveur de la parité.
De plus, certaines propositions concernent des personnalités manquant d’expérience dans l’administration publique, ce qui soulève des préoccupations quant à leur capacité à assumer des responsabilités ministérielles.
Nos sources indiquent que, même si un consensus est atteint sur les noms proposés, le Premier ministre Garry Conille doit encore soumettre ces noms à des processus de vérification par les Nations Unies et d’autres partenaires bilatéraux. « Un secteur peut proposer une personne, mais celle-ci peut ne pas être retenue à cause du vetting, » explique une source proche de la Primature à Juno7.
Face à ces nombreux défis, la constitution du nouveau gouvernement semble improbable pour ce week-end.
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