![«Il est désormais crucial que le CPT soit formellement nommé par le gouvernement sortant [… ] sans plus attendre», déclare l’UE](https://i0.wp.com/www.juno7.ht/wp-content/uploads/2024/03/Cover.J7-2024-03-10T213054.581.jpg?resize=600%2C337&ssl=1)
Une délégation haïtienne sera auditionnée le 10 décembre prochain par la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants du Congrès américain, à Washington.
Cette délégation conduite par le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) sera entendue comme témoin concernant la politique des États-Unis envers Haïti, miné par une crise multidimensionnelle sans précédent.
Outre Pierre Espérance du RNDDH, cette délégation est composée de Emmanuela Douyon de Nou Pap Dòmi et Daniel Erikson de Blue Star Strategies.
Le Directeur exécutif du RNDDH avait déjà rencontré plusieurs responsables américains autour de la situation en Haïti. Le 3 janvier 2019, Pierre Esperance avait discuté avec Andy Levin, Nancy Pelosi et d’autres membres du Congrès sur ce sujet.
Rappelons que les États-Unis depuis le début de la crise a toujours prôné le dialogue entre les acteurs politiques. Ce que l’opposition a toujours refusé, arguant qu’elle ne cohabitera pas avec un gouvernement corrompu, qui viole les droits humains. Le dernier émissaire de l’administration Trump, l’ambassadeur Kelly Craft, avait, en ce sens, exhorté les acteurs politiques à se réunir, mettre de côté leurs différends et trouver une solution inclusive au profit du peuple haïtien.
Si le pays connaît une certaine accalmie depuis le départ de Mme Craft, facilitant une « reprise » timide des activités scolaires, les membres de l’opposition entendent relancer la mobilisation ce 5 décembre pour continuer d’exiger le départ du président Jovenel Moïse du pouvoir. Ils ont également dénoncé le soutien des États-Unis à Jovenel Moïse, accusé de corruption.
