Les étudiants des facultés de Droit et d’Ethnologie ont transformé le centre ville de Port-au-Prince, notamment les parages du Champ de Mars en un véritable champ de bataille. Cela a provoqué de grands mouvements de foule, suscité la peur et poussé les gens à rentrer chez eux.
Ça fait deux jours depuis que ces étudiants, qui disent se batter pour la tenue du procès PetroCaribe et l’arrestation de tous les voleurs, rend la vie insupportable au centre-ville, à moins de vingt-quatre heures d’un «soulèvement général» annoncé le mercredi 17 octobre par des politiciens de l’opposition pour exiger des comptes sur les Fonds PetroCaribe.
Ces étudiants ont dressé des pneus enflammés sur plusieurs rues du centre-ville, provoquant de terribles bouchons. La police a tenté de les disperser à coups de grenades lacrymogènes. Cela n’a pas suffi. Les étudiants promettent de maintenir la mobilisation pour le 17 octobre. L’Administration Moïse-Céant est averti.