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Haïti : Nouvelle manifestation anti-gouvernementale et nouvelles funérailles symboliques de Jovenel Moïse dans les rues de la Capitale ce dimanche

Les opposants au pouvoir en place n’entendent pas lâcher prise. Ce dimanche encore, un groupe de manifestants a gagné les rues de Port-au-Prince pour exiger le départ du chef de l’État. Un char d’animation a créé l’ambiance sur tout le parcours de cette manifestation partie de la place Dessalines, traversant plusieurs artères de la Capitale, pour atterrir au Champs-de-mars.

Cette nouvelle journée de protestation, pour dénoncer également, l’impunité et la corruption en Haïti, s’inscrit dans le cadre des trois journées de mobilisation de l’opposition baptisées « Operasyon gèp : Anvayi yo».

À l’image d’autres manifestations qui ont lieu dans le pays ces derniers temps, les protestataires ont sillonné plusieurs artères de la Capitale emportant un cercueil qui symbolise la fin de règne de Jovenel Moïse. « Avec ce cercueil, nous allons chanter les funérailles de Jovenel Moïse. Il n’ y a pas à sortir de là, Jovenel Moïse doit démissionner. Démission, arrestation et emprisonnement : ce sont les sanctions qui lui sont réservées » a commenté Abel Loreston, coordonnateur du Mouvement Visionnaire Dessalinien (MOVIC).

Par rapport aux examens d’État prévus pour cette semaine, les organisateurs demandent aux parents de garder leurs enfants chez eux le temps que Jovenel Moïse remet son tablier. S’il affirme n’avoir aucun problème avec ces épreuves, Abel Loreston, également porte-parole des organisations politiques de l’opposition, estime que c’est l’illégalité du gouvernement en place qui empêche la tenue de ces examens. « Le ministre de l’Éducation nationale Pierre Josué Agénor Cadet est un ministre démissionnaire. Par conséquent, il n’a pas la légitimité pour organiser des examens d’État » a-t-il expliqué.

Sécurisés par des unités spécialisées de la police, les manifestants ont dressé des barricades de pneus enflammés au niveau de plusieurs artères de la Capitale haïtienne.

Alors que le pouvoir exécutif met les bouchées doubles pour la reprise des activités sur le territoire national, ces trois journées de protestation annoncées par l’opposition risquent, une fois de plus, de paralyser la vie quotidienne des habitants d’une capitale déjà à l’agonie.

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