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Politique

Haïti-Politique : Le RDNP appelle à un dialogue entre les forces politiques, sociales et économiques du pays

Le secrétaire général du RDNP, Éric Jean-Baptiste
Le secrétaire général du RDNP, Éric Jean-Baptiste
Dans une note de presse en date du 15 juin, le parti Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP) a fixé sa position sur la conjoncture actuelle du pays. Il en appelle à la tenue d’un dialogue entre les forces vives de la nation pour sortir le pays de cette situation.

Évoquant certains maux qui rongent le pays dont la prolifération des gangs armés, la dévaluation de la Gourde par rapport au dollar américain, les tueries dans des quartiers populaires, les viols de jeunes universitaires, les actes de corruption, entre autres, le parti se dit inquiet et attristé.

Comparant le pays à un bateau sans gouvernail, le RDNP dit constater que la situation générale du pays s’est dégradée depuis le 9 juin. Et selon la note, les autorités semblent insensibles à cette situation. « Leur silence laisse entendre que tout va bien alors que dans la réalité les citoyens ne savent pas ce que leur réserve l’avenir » écrit le RDNP dans cette note.

Le parti dit entendre les cris de divers secteurs réclamant le divorce d’avec les pratiques de corruption et de vol en Haïti. Le parti dit prendre acte du rapport de la Cour des comptes et attendre les arrêts de débet. « Sans un procès PetroCaribe, le pays ne pourra pas retrouver la stabilité pour son avancement et son progrès » estime le Rassemblement des Nationaux

Cette structure politique affirme prendre également note des appels à la démission du président Jovenel Moïse. Elle attribue cette situation en partie à une « politique d’improvisation » au plus haut sommet de l’État. « Une politique faite de contradiction, d’exclusion de la classe moyenne et celle des pauvres, débouchant sur une crise de confiance » indique le RDNP dans cette note portant la signature d’Éric Jean-Baptiste.

Se prononçant contre toute position extrémiste, la note fait remarquer que « ce n’est ni le RDNP, ni les autres partis politiques qui dicteront les solutions à la crise. « Il n’y a pas non plus de solution dans la violence » croit le RDNP.

Selon ce parti anciennement dirigée et fondé par Leslie François Manigat, c’est la concertation qui doit primer. En ce sens, il invite les acteurs à mettre de côté « orgueil et arrogance » indiquant qu’ « aucun sacrifice n’est trop grand lorsqu’il est question des intérêts d’Haïti ».

Aux fins d’une sortie de crise, le RDNP plaide en faveur de la mise en place d’un comité d’initiative avec des représentants des associations d’écrivains, de journalistes et de médias, de regroupements de femmes et des associations paysannes, pour initier dans le meilleur délai ce processus de dialogue entre les forces sociales, politiques et économiques du pays. Une mission que le parti annonce avoir confié à son secrétaire général Éric Jean-Baptiste. Ce dernier doit rencontrer ces groupes et organisations afin de discuter de la meilleure manière de placer « ce comité » devant assurer les premières assises entre les Haïtiens.

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