Le mercredi 20 mars 2019 est la date retenue pour la séance d’interpellation du Chef du gouvernement Jean-Henry ainsi que deux de ses ministres, à savoir Jean Roody Aly et Jean Marie Reynaldo Brunet.
C’est le président du Sénat, Carl Murat Cantave, qui a fait l’an ce mercredi soir sur son compte Twitter.
« Une correspondance a été acheminée au Premier Ministre ce mercredi 13 mars 2019 » a-t-il également écrit.
Insatisfaits après la séance du 12 mars dernier, 9 sénateurs avaient signé une demande d’interpellation du Chef de la Primature, des ministres de l’intérieur et de la Justice. Ce dernier n’ayant pas su convaincre les pères conscrits du bien-fondé de sa décision de libérer les sept individus lourdement armés arrêtés dans les parages de la Banque Centrale le 17 février dernier.
Signalons que le Premier ministre ne pouvait pas être interpellé avant le 17 mars, date qui marquera les six mois de sa prise de fonction, selon les prescrits de la Constitution amendée de 1987.
Considérant le fait qu’une séance d’interpellation doit se terminer par un vote de confiance ou un vote de censure, ils sont nombreux à penser que cette séance n’est qu’une stratégie politique afin de donner carte blanche au chef du gouvernement.
Dans le cas d’un vote de confiance, Jean-Henry Céant ne pourra, en effet, être interpellé de nouveau que six mois plus tard, soit en septembre 2019.
Un vote de censure au chef du gouvernement le 20 mars prochain conduira à la démission du cabinet ministériel dans son ensemble alors que dans le cas où l’un des ministres interpellés reçoit un vote de censure, seulement lui sera amené à plier bagages.