L’armée israélienne a mené ses attaques les plus intenses depuis le début du conflit, malgré les avertissements de la communauté internationale.
Israël a frappé massivement ce lundi 23 septembre 2024 des cibles du Hezbollah au Liban, effectuant environ 150 frappes dans le sud et l’est du pays. Ces attaques surviennent alors que les tensions continuent de s’aggraver dans la région, malgré les appels répétés à la retenue de la communauté internationale, notamment du secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a dénoncé ce qu’il qualifie de « plan de destruction » de son pays, alors que la population, notamment dans le sud du Liban, subit quotidiennement les conséquences de ces bombardements. Pour la première fois, l’armée israélienne a directement averti les citoyens libanais de s’éloigner des cibles du Hezbollah, prévenant que les frappes allaient se poursuivre et devenir « plus étendues et plus précises ».
Ces frappes marquent une nouvelle étape dans l’escalade des tensions entre Israël et le Hezbollah, alors que ce dernier a promis de continuer ses attaques contre Israël en soutien au Hamas, jusqu’à la fin des opérations israéliennes à Gaza. La situation au Liban menace ainsi de s’enliser dans une crise similaire à celle qui dévaste Gaza depuis près d’un an, où le conflit entre Israël et le Hamas a déjà fait des dizaines de milliers de victimes.
L’armée israélienne, tout en continuant de viser des cibles stratégiques, accentue ainsi la pression sur le Hezbollah et le Liban, un pays déjà fragilisé par des années de crises politiques et économiques.
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