Le doyen de la FDSE, Elie Méus, est monté au créneau pour dénoncer la répression au sein de l’UEH et tance le pouvoir exécutif.
Port-au-Prince, Haïti.- Le Doyen de la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE), Elie Méus, dans une note de condamnation en date du 6 octobre 2020, a dénoncé l’attitude de certains policiers qui s’attaquent impunément à des étudiants, parfois dans l’enceinte même des facultés. Le Doyen Elie Méus prend en exemple l’assassinat de l’étudiant en 2e année à la FDSE Grégory Saint-Hilaire, tué par balles dans la cour de l’École Normale Supérieure (ENS), le vendredi 2 octobre 2020 par des agents de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN).
« Les assassins sont dans la ville. Le sang coule à flot » écrit le Doyen Méus en référence aux assassinats par balles du professeur Monferrier Dorval et de l’étudiant Grégory Saint-Hilaire en l’espace d’un mois.
« Jamais dans l’histoire de l’Université d’État d’Haïti (UEH), un pouvoir n’est allé aussi loin dans la répression, même sous la dictature des Duvalier cela ne se produisait pas » poursuit le professeur Elie Méus dans cette note de condamnation.
De l’avis du Doyen de la FDSE, le professeur Elie Méus, abattre un étudiant dans l’enceinte d’une faculté c’est le comble de la barbarie et de l’horreur.
Il exige du pouvoir exécutif l’arrêt du train de la mort tout en condamnant avec vigueur des assassinats politiques perpétrés contre de paisibles citoyens.
« La vie est un droit sacré » rappelle le Doyen Elie Méus.
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