Le chanteur franco-haïtien clarifie les accusations portées contre lui et exprime son respect pour le musicien légendaire, évoquant un simple malentendu dans l’utilisation de la chanson « Je vais ».
Lors d’un passage sur CKO aux côtés de CHRIS et BALOO, le chanteur franco-haïtien Joé Dwèt Filé est revenu avec calme et transparence sur l’affaire de plagiat qui l’oppose à l’icône de la musique haïtienne, Fabrice Rouzier.
La polémique est née suite à l’utilisation d’un extrait de la chanson « Je vais », composée par Rouzier en 2002, dans l’un des morceaux de Joé. Cette reprise non autorisée a suscité une action judiciaire intentée par le musicien haïtien devant un tribunal américain, provoquant un débat dans le monde musical haïtien et au-delà.
Joé Dwèt Filé a tenu à apaiser les tensions en expliquant que la situation découlait d’un malentendu, et non d’un acte malveillant. « Je ne le prends pas mal. C’est vraiment juste un malentendu. De ce que je sais, il a essayé de nous contacter. Le message a été répondu, mais peut-être qu’il ne lui a pas été communiqué correctement », a-t-il déclaré.
L’artiste a insisté sur le fait qu’il n’y avait jamais eu de volonté de manquer de respect ni de s’approprier le travail de Rouzier sans reconnaissance. « Je pense que c’est plus une question de crédit et de reconnaissance. Il avait l’impression qu’il n’était pas reconnu correctement, et il a raison dans un sens. Mais nous n’avons jamais essayé de ne pas lui accorder le crédit », a-t-il précisé.
Malgré la procédure judiciaire qui vise également le chanteur nigérian Burna Boy, accusé lui aussi d’avoir utilisé illégalement l’œuvre de Rouzier dans le titre « 4 Kampe II », Joé s’est montré respectueux et ouvert au dialogue. « J’ai beaucoup de respect pour lui. Vraiment », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, Joé Dwèt Filé a profité de l’entretien pour revenir sur ses influences musicales, révélant qu’il s’était fortement inspiré de la rumba congolaise de Fally Ipupa pour construire un style personnel, qu’il a ensuite fusionné avec les sonorités du kompa.
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