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Un colloque a été organisé par l’Église Épiscopale en Haïti pendant trois jours, de concert avec des organisations de Défense des droits des migrants, sur La migration massive des haïtiens vers l’Amérique latine. 18 délégations des pays de l’Amérique latine, des caraïbes, de l’Europe entre autres, séjournent actuellement au pays dans le cadre de ces assises. Ils réfléchissent sur les raisons qui poussent les haïtiens à migrer à l’extérieur en quête de mieux vivre.
Avec cette vague d’immigration vers l’Amérique latine, Haïti se voit dépouillée d’une partie de sa jeunesse, de ses cadres, et de ses intellectuels. Les autorités haïtiennes n’aient ni la capacité de satisfaire les besoins quotidiens de la population locale, ni les moyens de répondre aux besoins des migrants via les représentations diplomatiques.
«Ces migrants qui envahissent les frontières de l’Amérique latine sont suspendu aux œuvres caritatives des pasteurs, des pères et des bon samaritains, c’est important de sensibiliser ces leaders religieux afin qu’ils puissent continuer à supporter les ressortissants haïtiens à réduire leur vulnérabilité puisque tout le monde est sujet à la migration», une déclaration de Raymond Prospéry, le directeur de Christian Aid pour Haïti et la République Dominicaine.
Peu après le tremblement de terre de Janvier 2010, le Brésil était considéré comme la terre promise des haïtiens, fortement miné par une crise politique et économique, après c’était le tour du Chili. Pour l’heure, les services de l’immigration chiliens dénombrent l’arrivée de plus de 50 milles ressortissants haïtiens pour l’année 2017.
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