Une étape importante franchie dans la mise en place d’un Haut Conseil de la Transition

Une étape importante franchie dans la mise en place d’un Haut Conseil de la Transition

Le premier ministre Ariel Henry s’est réuni, mercredi 21 décembre, avec des partis politiques, des représentants du secteur des affaires et de la société civile pour discuter du document de consensus national pour une transition inclusive et des élections transparentes. A l’issue des discussions, les parties se sont mis d’accord pour mettre en place une nouvelle structure baptisée Haut Conseil de la Transition (HCT).

A l’exception des tenants de l’accord Montana-Pen modifié, qui n’étaient pas présents, les signataires de l’accord du 11 septembre, des parties non alignés qui ont répondu à l’appel, ont désigné la professeure et ancien dirigeant du RDNP, Mirlande Manigat comme membre du Haut Conseil de la Transition (HCT) aux cotés de Laurent Saint Cyr, président de la chambre de commerce de l’Ouest, représentant du secteur privé et le pasteur Calixte Fleuridor, membre de la Mission Assemblée de Dieu, président de la Fédération protestante d’Haïti comme troisième membre et représentant de la société civile.

Pour le chef du gouvernement, il sagit d’un compromis national et une « première étape, un premier pas dans la bonne direction. » « Il nous faut maintenant apporter, dit-il, à la nation la preuve de notre bonne volonté en mettant rapidement sur pied nos institutions démocratiques, et de rendre la direction des affaires du pays à des élus choisis en connaissance de cause par le peuple haïtien dans le cadre des élections libres, inclusives et transparentes. »

Selon le document qui a servi de base à la discussion, le Haut Conseil de la Transition » (HCT) a pour mission de contribuer à la définition des orientations stratégiques des pouvoirs publics à travers : la création de conditions politiques et sociales pour le retour à l’ordre constitutionnel à travers des élections libres, crédibles et transparentes ; la promotion d’un dialogue politique pour la participation des différents acteurs à la gestion de l’État durant la période de transition ; la création des conditions nécessaires pour le retour à un climat de sécurité et de paix ; la définition, le suivi et l’évaluation de réponses aux urgences de politiques publiques.

Mis a part ce Haut Conseil de la Transition (HCT) il sera également question d’un organe de contrôle de l’action gouvernementale. Aussi, Ariel Henry a invité d’arrêter les marchandages égoïstes. « Arrêtons les marchandages égoïstes. Pensons pays. Quand il y a marchandage, il y a toujours un prix à payer et c’est le plus souvent au détriment du peuple et de l’intérêt collectif ». Il a pris l’engagement de mettre les moyens qu’il faut à la disposition de ces entités pour leur permettre de réussir dans leur mission.

Par ailleurs, Marjory Michel du SDP a fait savoir qu’elle a signé le document portant sur le consensus national afin de trouver une entente entre les forces vives de la nation pour adresser lépineux problème de la sécurité qui met à genoux la population haïtienne. Selon elle, le haut conseil de transition, comme organe de consensus, aura une durée de vie qui n’excèdera pas l’organisation des élections.

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