L’Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) a intégré cette semaine la Bachata, un genre musical de la République dominicaine, dans sa liste de patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Elle rejoint ainsi le reggae jamaïcain, les tamboradas d’Espagne, la rumba cubaine, entre autres, qui ont reçu la même honneur auparavant.
La décision a été annoncée lors de la réunion de la Commission intergouvernementale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui a eu lieu à Bogotá, Colombie, du 9 au 14 décembre.
La Bachata, selon l’UNESCO, est une expression musicale dansante, dérivant d’une fusion du boléro rythmique avec d’autres genres afro-antillais tels que Son, Cha-cha-cha, Merengue, entre autres.
« Les Dominicains les considèrent comme une manifestation culturelle vernaculaire, omniprésente dans les célébrations communautaires et les rassemblements sociaux. En règle générale, les paroles de la bachata expriment des sentiments profonds et viscéraux d’amour, de passion et de nostalgie », a souligné l’organisation dans un communiqué.
Pour sa performance, la Bachata a traditionnellement besoin d’un petit groupe de musiciens, utilisant une ou deux guitares comme instruments principaux et une percussion composée de bongos, maracas et un guiro accompagné d’une basse, toujours selon l’organisme de l’ONU.
🔴 BREAKING
The Dominican Republic’s Bachata music and dance has been inscribed on the #IntangibleHeritage list.
Congratulations #DominicanRepublic🇩🇴! 👏👏
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— UNESCO 🏛️ #Education #Sciences #Culture 🇺🇳😷 (@UNESCO) December 11, 2019