Le projet Étincelle pour la sensibilisation aux pathologies “Trisomie 21 et l’autisme” chez les enfants

Le projet Étincelle de Stéphy Cassandra Alexis pour la promotion et la sensibilisation aux pathologies Trisomie 21 et l’autisme chez les enfants.

Stéphy Cassandra Alexis a lancé un projet intitulé “Étincelle”. C’est une initiative visant à faire la promotion de la diversité et l’inclusion des enfants neuro-atypiques dans les activités de la vie sociale, a-t-elle expliqué à Juno7 lors d’un entretien. Ce projet a trouvé le support d’une équipe composée du Centre de thérapie la petite chenille, AHPsy (Association Haïtienne de Psychologie) et FHATA (Fondation Haitienne des troubles d’Apprentissage) travaillant avec elle pour la réussite du projet, a-t-elle ajouté.

Ce projet consiste à sensibiliser les gens sur les réseaux sociaux à travers une série d’activités pouvant permettre aux gens d’être mieux informés par rapport à ces deux pathologies qui sont la Trisomie 21 et l’autisme. “Nous lançons notre toute première série d’activités qui a duré deux semaines, du 21 Mars au 3 Avril”, a indiqué Madame Stéphy Cassandra. “Il n’y a qu’une activité qui se fera en présentiel, sinon, nous faisons la publication de fiches d’informations et des causeries en direct sur les réseaux sociaux, nous sommes invités à des émissions, tout ça dans l’objectif de sensibiliser notre communauté sur les conditions neuro-développementales, peu connues surtout en Haïti”, a-t-elle poursuivi.

Dans le cadre de ce projet Étincelle, les membres organisateurs ont planifié une journée de clinique mobile, d’activités récréatives et thérapeutiques pour un groupe de 30 enfants de 4 à 12 ans, vivant avec des conditions neuro-développementales, a expliqué Stéphy Cassandra Alexis, coordinatrice du projet. Toutefois, la responsable a mis beaucoup l’accent sur les réseaux sociaux afin de toucher plus de gens, a-t-elle souligné.

Stéphy Cassandra Alexis a lancé cette initiative après qu’elle a participé en France à un cours d’été sur l’enfance. “depuis lors j’ai voulu faire quelque chose pour contribuer à ma communauté. D’autant plus que j’observais ma cousine qui a son unique enfant vivant avec une paralysie cérébrale et j’ai vu de quelle manière cela a impacté et changé sa vie. La prise en charge d’un enfant neuro-atypique est coûteuse et pluridisciplinaire, mais elle a eu à tout faire à sa charge pour peu de résultats. Aucun support de la part de l’Etat, comme cela se fait dans beaucoup d’autres pays”, a-t-elle raconté avant d’ajouter “Je veux que ma communauté soit éduquée par rapport à ce sujet et comprenne l’importance d’un bon encadrement pour ces enfants car leurs conditions nécessitent plus d’attention”.

C’est quoi la trisomie 21 et l’autisme?

Dans la trisomie 21 ainsi que l’autisme, le développement neurologique se fait de manière différente, par rapport à ce l’on considère comme la normale, et donc ces enfants naissent avec un lot de caractéristiques qui les rend différents des autres.

Pour la trisomie 21, les traits physiques nous permettent de les identifier rapidement, le visage arrondi et plat, le nez aplati, les yeux inclinés vers le haut et en arrière, les mains courtes et larges, une petite taille, entre autres.

Les enfants autistes ont particulièrement des difficultés de communication et dans les interactions sociales.

Dans les deux conditions, il y a des modifications du comportement, et on peut retrouver les deux extrêmes: des enfants qui s’adaptent facilement et d’autres qui ont beaucoup plus de difficultés d’adaptation et d’apprentissage. Ce qu’il faut comprendre c’est que chaque enfant est unique et il faut le prendre en charge dans toute son unicité.

En savoir plus :

Le MCC exprime sa solidarité au DG du ministère suite à l’assassinat de son épouse