L’Unité de Lutte Contre la Corruption a lancé un atelier de présentation du diagnostic de la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption.
Le jeudi 29 août 2024, l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a procédé au lancement d’un atelier de présentation du diagnostic de la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption. Le représentant de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), M. Adrian Banu a déclaré en cette occasion, qu’il y a d’énormes progrès dans la lutte contre la corruption en Haïti.
M. Banu a souligné que les efforts de l’ULCC en vue de mettre un terme à la corruption dans le pays, sont très remarquables. Toutefois, il invite à renforcer la coordination entre les institutions qui ont pour mission de lutter contre la corruption.
Pour sa part, le Directeur Général de l’ULCC, Me Hans Jacques Ludwig Joseph a précisé que le bilan est maigre, dix (10) ans après l’adoption de la loi du 12 mars 2014. “Sur 87 rapports d’enquêtes qui sont transmis par l’ULCC à la justice haïtienne, il y a seulement 1 jugement de condamnation et 4 ordonnances de clôture, 1 de non lieu et 3 de renvoie” s’est alarmé M. Ludwig Joseph.
Présente à cet atelier, la ministre chargée de l’assainissement des institutions de l’État et de la lutte contre la corruption et de l’impunité, Marie Chantal Dumay a déclaré qu’il faut agir vite contre la corruption, afin que la population puisse regagner confiance dans les institutions républicaines.
Marie Chantal Dumay a rappelé que le Premier ministre Garry Conille est conscient des impacts négatifs de la corruption sur l’économie du pays. De ce fait, il s’engage à lutter contre la corruption et l’impunité au sein de l’administration publique. “La corruption engendre la pauvreté, et la pauvreté facilite la corruption” conclut Madame Dumay.
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