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Maître Gédéon Jean intente une action en justice contre Michel Martelly et consorts après l’incident du 14 mars dernier à la rue Chavannes

Michel Joseph Martelly, Ronald Nelson alias Roro Nelson, Alex Mix Avin, les agents de l’USGPN affectés à la sécurité de l’ancien président qui étaient de service le 14 mars 2019 ainsi qu’un groupe d’individus armés sont accusés de voie de fait, menaces de mort et tentative d’assassinat.

Le plaignant, Gédéon Jean, directeur exécutif du Centre d’analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH), a en effet acheminé cette requête au Tribunal de Première instance de Port-au-Prince après avoir été victime de personnes armées au service de l’ancien Président.

Ces individus, selon la plainte, l’ont agressé physiquement, avec beaucoup de haine et auraient tenté de l’étrangler par le lien de sa cravate, sous l’œil amusé des agents et de Martelly lui-même.

Un incident qui, dit-il, a fait l’objet d’une enquête de flagrance de la part du juge de paix titulaire de la section Nord de Port-au-Prince, le magistrat Frantz Guillot.

Gédéon Jean demande ainsi au commissaire du gouvernement « de faire appeler par devant lui le donneur d’ordre Michel Martelly et les exécutants, pour être entendus dans le cadre de cette plainte formelle, mettre l’action publique en mouvement contre eux pour ces infractions prévues et punies par les articles 2, 250 et suivants, 254 du code pénal et les envoyer en état par devant le Cabinet d’instruction pour les suites de droit ».

Maitre Gédéon Jean a, par ailleurs, expliqué les circonstances de cet incident survenu à la rue Chavannes, à sa sortie de Radio Télévision Caraïbes. Selon ses dires, les agents de sécurité de Michel Martelly se sont sentis offusqués après qu’il ait suggéré à un collaborateur de sortir rapidement afin d’éviter d’être pris en photo avec Martelly et sa bande armée.

L’ex-président était alors entouré d’un groupe d’individus, pour la plupart armés et d’autres vêtus de l’uniforme de l’USGPN, qui se prenaient en photo avec lui.

Décidément le mois de mars n’aura pas été un long fleuve tranquille pour l’ancien locataire du Palais national. Après que son char ait essuyé des jets de pierre lors du défilé carnavalesque aux Cayes le 3 mars dernier, il s’est vu refuser l’accès au pays de l’érable pour produire un spectacle. Un camouflet reçu à la suite des protestations d’un groupe de citoyens qui l’accusaient de tenir un discours misogyne et faisant l’apologie du viol contre les femmes.

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