L’aile dure de l’opposition rejette les négociations en vue de un dégel de la crise politique dans lequel le pays est plongé depuis un certain temps. Des signataires de l’accord de Marriott, des leaders du secteur Démocratique et Populaire et l’Alternative consensuelle ont exprimé leur désaccord par rapport aux pourparlers engagés par des secteurs à la Nonciature Apostolique à l’initiative de la Communauté internationale.
Pour eux il n’est pas possible que la sortie de crise passe par la formation d’un gouvernement d’union nationale ou de consensus. Selon Me André Michel, le secteur Démocratique et populaire ne participe pas à ces négociations qui ne prennent pas en compte la démission du président de la République, la tenue du procès petrocaribe mais qui sont une manœuvre pour distribuer des postes aux parties prenantes.
Le sénateur Nenel Cassy, de son côté, a tiré à boulets rouges sur la communauté internationale qui continue de supporter le président Jovenel Moïse. “Le peuple ne veut pas de Jovenel Moïse au palais ni d’élections avec lui au pouvoir“, a-t-il déclaré avant d’annoncer que la mobilisation lancée à travers tout le pays sera renforcée.
Ces dirigeants de l’opposition ont aussi exprimé leur volonté de continuer à combattre pour obtenir le départ du président Moïse du pouvoir.