![«Il est désormais crucial que le CPT soit formellement nommé par le gouvernement sortant [… ] sans plus attendre», déclare l’UE](https://i0.wp.com/www.juno7.ht/wp-content/uploads/2024/03/Cover.J7-2024-03-10T213054.581.jpg?resize=600%2C337&ssl=1)
Comme annoncé, plusieurs centaines de policiers supportés par des militants ont gagné les rues de Port-au-Prince ce dimanche 17 novembre pour réclamer de meilleures conditions de travail, un salaire décent et la possibilité de créer un syndicat au sein de la police. C’est la deuxième initiative du genre en l’espace d’un mois.
La marche a débuté aux environs de 10h20 au Champ de Mars, selon les constats de Juno7. Pancarte en mains, vêtus pour la plupart de t-shirts blancs, les protestataires ont atteint Pétion-ville, en passant par Lalue, et ont délivré leurs messages devant le Quartier Général de la Police.
« L’objectif principal de la marche, c’est de pouvoir créer un syndicat. C’est ce qui nous permettra de porter nos revendications qui sont en grand nombre. Chaque fois qu’ils auront quelque chose à nous dire, ils s’adresseront au syndicat » explique un policier.
Il dit ne pas comprendre les raisons pour lesquelles le haut commandement de la PNH refuse la création d’un syndicat au sein de la police.
Meilleure couverture d’assurance, 50 mille gourdes comme salaire de base, augmentation de la carte de débit, matériels adéquats de travail sont entre autres les doléances des policiers et policières.
Signalons que plusieurs unités spécialisées de la police ainsi qu’une ambulance de la Croix-Rouge Haïtienne ont accompagné les policiers. Bien que les règlements de l’institution l’interdisent, des banderoles du SPNH : Syndicat de la Police nationale d’Haïti ont été remarquées sur le parcours.
