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ONU : le gouvernement français est étonné que la France soit parmi les pays dont Haïti, Venezuela, Soudan et Zimbabwe où les manifestations sont violemment réprimées

ONU - Nations-Unis
Photo Crédit : Mike Segar / Reuters
Le gouvernement du pays de l’hexagone est dans tout ses états après une comparaison du Haut-Commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme Michelle Bachelet entre la France et certains pays de l’Amérique et de l’Afrique sur les cas des répressions violentes pendant les manifestations. Le comportement de la France par rapport aux Gilets Jaunes est pareil à celui d’Haiti, du Venezuela, du Soudan et du Zimbabwe par rapport aux manifestants qui réclament des réformes et un dialogue respectueux selon le Haut-Commissaire.

Pour contraindre la France de rectifier le tir, devant le Conseil des droits de l’Homme à Genève, Michelle Bachelet a exhorté le gouvernement en ces termes: «Nous encourageons le gouvernement [français, ndlr] à poursuivre le dialogue […] et à mener une enquête complète sur tous les cas rapportés d’usage excessif de la force».

Mercredi, le gouvernement français, devant l’exigence formulée par l’Onu d’ouvrir une enquête sur «l’usage excessif de la force», s’est dit «étonné» de se retrouver sur une liste entre le Venezuela ,Haïti , Soudan et le Zimbabwe.

«Il est bien de voir le verre à moitié vide […], mais il est de mon devoir de rappeler que parfois il peut être vu à moitié plein», a lancé le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux à sa sortie d’un conseil des ministre au Palais de l’Élysée.

Benjamin Griveaux a rappelé que des enquêtes avaient été lancées «notamment par l’Inspection générale de la police nationale» et a fait état de 162 enquêtes ouvertes à la date du 1er mars. Il a souligné dans ce contexte que «la moindre des choses» était d’écouter les Nations unies et «de les prendre en considération».

Face à la position des Nations-Unies sur la situation en France depuis la dernière vague de protestations initiées par les gilets jaunes pour réclamer tout comme les manifestants d’Haïti le dialogue et des réformes en profondeur, le ministre de l’intérieur français n’a pas resté sans réagir. ” La France citée entre Haïti(41 morts) et le Vénézuéla (où Nicolas Maduro refuse l’aide humanitaire à son peuple), est-bien raisonnable? s’interroge-t-il.

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