La situation politique actuelle du pays est marquée par une stagnation inquiétante, exacerbée par le comportement de Fritz Alphonse Jean, à la tête du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Ce dernier, loin de favoriser une dynamique constructive, semble plutôt freiner le processus de transition.
Fritz Alphonse Jean peine à faire avancer le pays en trois mois de mandat. Il a ignoré les préoccupations citoyennes et s’est engagé dans des conflits internes. Sous sa direction, le CPT n’a réussi à organiser que deux conseils des ministres.
Face à cette impasse, il est impératif que le groupe majoritaire au sein du CPT prenne des mesures décisives pour redynamiser l’institution et garantir l’organisation des élections dans les mois à venir.
Cette inefficacité entrave non seulement la gouvernance, mais compromet également la légitimité du processus de transition.
Pour sortir de cette impasse, ne serait-il pas crucial de réinstaller le conseiller Edgard Leblanc Fils à la tête du CPT, dont le profil conciliant pourrait insuffler une nouvelle énergie à l’institution ?
Une telle résolution, prise en accord avec le conseiller Laurent Saint Cyr, pourrait permettre de restaurer la confiance au sein du CPT.
Un remaniement ministériel orchestré par le CPT et Fils Aimé, qu’il soit partiel ou total, s’avère également nécessaire pour renforcer l’efficacité du gouvernement.
Ce renouvellement pourrait permettre d’aligner les priorités du gouvernement avec les attentes de la population, tout en assurant un cadre propice à la tenue des élections. En outre, l’équilibre entre Edgar Leblanc Fils du secteur politique et Fils Aimé du secteur privé serait une cohabitation politique équitable.
La situation actuelle n’offre guère d’alternatives.
La seule voie viable pour sauver le reste de la transition et remettre le pouvoir à un gouvernement élu d’ici le 7 février 2026 réside dans une réforme audacieuse au sein du CPT.
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