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Shutdown : Donald Trump propose de prolonger de trois ans le TPS

Face au refus des démocrates d’accorder à Donald Trump les 5,7 milliards de dollars qu’il exige pour l’édification d’un mur à la frontière avec le Mexique, le président américain a proposé d’offrir un statut temporaire à des migrants. Une offre rejetée par les démocrates.

Évoquant un « compromis fondé sur le bon sens », le président américain a ainsi proposé de prolonger de trois ans le statut de protection temporaire (TPS) qui permet à environ 300 000 immigrants dont plus de 50 mille Haïtiens de travailler légalement sans titre de séjour.

Donald Trump s’est aussi engagé à rallonger de trois ans un permis de séjour temporaire qui avait été créé par Barack Obama puis supprimé une fois Donald Trump arrivé à la Maison Blanche, connu sous le nom de programme DACA. Cette mesure profiterait à quelques 700 000 clandestins autobaptisés « Dreamers » (rêveurs), entrés illégalement sur le sol américain avec leurs parents.

Cette offre, faite dans un discours télévisé, samedi 19 janvier, vise, selon Trump, à « sortir de l’impasse » du blocage budgétaire des services fédéraux depuis près d’un mois – un record dans l’histoire du pays.

Nancy Pelosi, cheffe de la majorité démocrate à la Chambre des représentants, avait rejeté cette offre. Selon elle, ce qui est présenté comme une concession présidentielle n’est qu’une « compilation de plusieurs initiatives déjà rejetées par le passé et chacune inacceptable ».

Le leader de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, via son compte Twitter, a qualifié de « prises d’otages » la proposition du président Trump.

Il faut souligner que les négociations stagnent entre les deux camps. Si les démocrates avaient rallongé d’un milliard de dollars leur offre précédente pour la sécurité à la frontière, ils ne veulent toujours pas accorder les 5, 7 milliards de dollars pour la construction du mur.

Cette intransigeance de part et d’autre jusqu’à présent provoque depuis le 22 décembre dernier un «shutdown» partiel, une paralysie des administrations fédérales, faute d’adoption de leur budget par le Congrès. Environ 800 000 fonctionnaires fédéraux sont affectés, en étant en congé sans solde ou contraints de travailler, car jugés essentiels mais sans être payés.

Source : Le Monde

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