L’ex-directeur de la DIE, Stéphane Vincent, a été entendu ce mercredi à Port‑au‑Prince autour des accusations de détournement de fonds et d’abus de fonction, selon un rapport de l’ULCC.
L’ex-directeur de l’Immigration et de l’Émigration (DIE), Stéphane Vincent, a été entendu ce mercredi par le juge Walther Wesser Voltaire. Cette audition fait suite aux accusations de détournement de fonds et d’abus de fonction portées contre lui par l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC).
Accompagné de son avocat, Me Gerby Blaise, Stéphane Vincent a nié toute responsabilité dans ce dossier. Il a critiqué l’ULCC, qu’il accuse de mener une enquête « uniquement à charge » contre lui. L’ancien directeur a également plaidé pour une meilleure interconnexion entre les systèmes de la DIE et de la Direction Générale des Impôts (DGI) afin de prévenir la mauvaise utilisation des documents officiels.
Le rapport de l’ULCC évoque un détournement présumé de plus de 3,6 millions de gourdes via la délivrance frauduleuse de passeports entre septembre et novembre 2024. Selon l’enquête, M. Vincent aurait eu le contrôle exclusif d’un compte informatique utilisé pour contourner les procédures officielles de la DGI.
L’ex-responsable de la DIE affirme sa volonté de coopérer avec la justice pour clarifier ce dossier. « Je me mets à disposition de la justice pour faire toute la lumière sur ces accusations », a-t-il déclaré à l’issue de son audition.
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