Connect with us

Hi, what are you looking for?

Actualités

Une interview transformée en discussion surchauffée entre l’ancien président Michel Martelly et un présentateur de Matin Caraïbes.

Tout a commencé au moment où Edmond Jean-Baptiste tentait de  poser  une question à l’ancien president Tèt kale première version, relative à la mauvaise gestion présumée faite par son équipe  des fonds du programme pétrocaribe au cours de son quinquennat.  Offusqué, Michel Martelly se trouvait soudainement dans tous ses états. Il était complètement hors de lui-même tant que les exemples utilisés par le présentateur pour illustrer sa question s’avéraient poignants et directs.

Prenant l’intervention d’Edmond  pour une attaque personnelle basée sur  fond de mensonges, estime l’ancien président, Michel  Martelly  l’a traité de tous les maux du monde comme il le faisait en 2016, à pareille époque, sur  les ondes de cette même station, pour le journaliste  Jean Monard Métellus, opposant farouche à son régime .

Les gens qui accompagnaient Michel Martelly à la rue Chavannes  ne pouvaient pas l’empêcher d’injurier, de dénigrer à sa manière le présentateur qui, pris dans son piège,  se voyait obliger de rétorquer avec les même propos dont utilisait l’ancien président qui à son tour l’avait invité à prendre un char pour continuer le duel en pleine rue. Le spectacle  de vendredi était digne du vrai  Sweet Micky,si l’on se réfère à sa préstation  au carnaval des cayes l’année dernière.

À radio caraïbes, Michel Martelly qui était venu faire la promotion de sa meringue carnavalesque de 2018, se sentait comme chez lui. Et de fait, après avoir rabaissé au plus bas niveau le présentateur avec ses vulgaires propos, il l’a mis en défi  d’éteindre son micro.

Soulignons que le chanteur Sweet Micky est déclarée persona non grata aux carnavals des Gonaïves et de Jacmel cette année. À l’initiative de plusieurs citoyens de ces communes, au nom de la morale et des valeurs haïtiennes, deux pétitions ont été adressées aux mairies des deux villes pour exiger à ce que  l’ancien chef d’Etat ne participe pas à ces festivités.

 

[views]

Plus de contenu