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Vers la mise en place d’un nouveau gouvernement : Le président Jovenel Moïse va t-il se tirer d’affaire ?

Après la démission du premier ministre Jack Guy Lafontant du gouvernement, tous les yeux sont rivés sur le  Palais national, qui à son tour,  a l’impérieuse obligation de satisfaire les revendications de la population, rêvant incessamment de voir améliorer  ses conditions matérielles d’existence.

Quel doit être la nature du prochain gouvernement ?

Les opinions sont divisées. Certains parlent de gouvernement d’entente nationale, d’autres de gouvernement d’ouverture. Le président de la république qui a déjà entamé des  discussions avec les secteurs vitaux du pays autour de la désignation du  prochain locataire de la villa d’accueil, aura fort à faire.  

Dans l’intervalle, des noms commencent à être cités  pour succéder à Jack Guy Lafontant. Cependant du côté de la présidence, aucun prétendant au poste de PM n’est encore mis sur la table. Le premier mandataire de la nation multiplie les rencontres dans la perspective d’accoucher ce gouvernement dont la mission consistera  entres autres à donner au pays un nouvel élan.

Dans l’état actuel des choses, le président Jovenel Moise ne peut se payer le luxe de ne pas composer avec le parlement, co-dépositaire de la souveraineté nationale dans le cadre de la formation  du prochain cabinet ministériel.

La majorité dans les deux chambres  législatives demeure encore fragile, elle n’est jamais acquise. A la chambre basse,  les députés  ayant été à l’origine de l’interpellation de Jack Guy Lafontant n’écartent pas la possibilité d’une mise en accusation du président Jovenel Moise pour violations  graves  de la constitution, en référence d’une part  à la manière dont son ancien premier  ministre avait choisi de quitter le navire et de l’autre  à la nomination des cinq ministres dont les pièces n’avaient jamais été acheminées au parlement. Le chef de l’état en position de faiblesse dans ce contexte particulièrement difficile, devrait selon analystes et observateurs faire preuve d’élégance politique pour  pouvoir se tirer d’affaire.

Quid de l’opposition dite démocratique ?

Outre la populace,  il ne fait aucun doute que l’opposition politique  et une bonne partie  de la majorité  parlementaire  se sont mises ensemble  pour mettre à la porte le premier ministre.  Pour cette opposition dite radicale, ce qui importe,  c’est le départ sans conditions du président Moïse. Elle lance en ce sens des consultations,  propose, et s’unit  dans la perspective de parvenir à cette fin.

Le pays après les émeutes  des 6 et 7 juillet dernier  a plus que jamais besoin de toutes ses filles et de  ses  fils dans la recherche d’une  paix durable et de stabilité. Le chef de l’état, tenant compte de cet état de fait, tendra t-il le rameau d’olivier  à ses opposants politiques ?

En tout état de cause, il serait  hautement souhaitable que le président de la république profitait   de  cette déconfiture  pour dessiner une nouvelle politique susceptible d’instaurer la confiance entre autres  mettre le pays sur les rails du développement durable.     

 

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