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Face aux attaques violentes répétées de Jean Charles Moïse et ses partisans, les banques menacent de recourir à la justice

Face aux attaques violentes répétées de Jean Charles Moïse et ses partisans, les banques menacent de les poursuivre en justice.

L’Association Professionnelle des Banques (APB), dans une note de presse publiée ce samedi 3 septembre 2022, a dit protester « énergiquement contre les propos d’une violence sans précédent, formulés par un leader politique haïtien, à l’encontre des banques et de leurs collaborateurs lors d’une manifestation politique, au Cap-Haïtien le 22 août 2022. » Sans citer son nom, les banques estiment que l’attitude de Moise Jean Charles qui a proféré des menaces, harangué les foules déjà frustrées par la situation difficile que connait le pays, pour les inciter à commettre des actes à caractère criminel est un « procédé dangereux et irresponsable qui peut déboucher sur une situation anarchique échappant à tout contrôle. »

Le 30 août dernier, rappelle l’APB, lors de la manifestation publique organisée par ce même homme politique au Cap-Haitien, plusieurs succursales de banque, en pleine journée de travail, ont essuyé des jets de pierres pendant plus de 45 minutes en provenance d’une foule déchaînée, mettant ainsi la vie des employés de banque et des clients en danger et provoquant des dégâts matériels dans certaines succursales de banques. Les banques commerciales, ajoute la note, sont pointées du doigt par certains secteurs prétextant, dans ce contexte de volatilité du taux de change, que celui-ci est dicté par les banques.

« Face à un tel déferlement de violence gratuite mais visiblement alimentée, les banques se réservent le droit de poursuivre en justice tous les auteurs intellectuels et matériels d’actes portant atteinte à l’intégrité des vies de leur personnel et à la sécurité de leurs biens. La reconstruction de notre société et la consolidation de notre démocratie ne peuvent se faire dans la violence ou dans la haine. Les élites politiques doivent promouvoir les conditions pour un dialogue inclusif entre les différentes composantes de la Nation », a indiqué l’APB qui semble-t-il commence à s’inquiéter de cette situation car le leader de Pitit Dessalines n’a de cesse clamé, sur un ton menaçant, qu’il n’est pas responsable de ce qui pourrait arriver aux succursales des banques.

L’APB a précisé que le taux de change d’une devise, le dollar en l’occurrence, est déterminé, à l’occasion de chaque transaction par l’équilibre entre l’offre et la demande de cette monnaie sur le marché de change. « Une simple observation des taux de change au cours des 12 derniers mois montre que le secteur bancaire, qui représente actuellement beaucoup moins que la moitié du marché des changes, applique des taux nettement en dessous de ceux du marché informel », poursuit la note.

L’APB rappelle de plus que les Banques fonctionnent dans un environnement réglementaire strict, surveillé et contrôlé par la Banque de la République d’Haïti (BRH) et sont tenues, entre autres, de rapporter quotidiennement à celle-ci toutes les transactions d’achat et de vente qu’elles ont effectuées au cours de la journée.

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