Le gouvernement taïwanais viaThe International Cooperation and Development Fund (ICDF) a formé 80 femmes dans le Sud et les Nippes.
Le gouvernement taïwanais via The International Cooperation and Development Fund (ICDF), une agence de coopération internationale, a accompagné 80 femmes dont 40 dans le Sud et 40 dans les Nippes dans deux programmes de formation et d’accompagnement pratique ayant pour objectif de développer leurs compétences et connaissances dans le domaine de la beauté et du bien-être dans le cadre du projet d’autonomisation des femmes en Haïti. Les bénéficiaires ont été formées en cours de cuisine, de pâtisserie et de cosmétologie.
En effet, une formation a eu lieu au cours du mois de septembre dans le Sud. « Une formation a été réalisée dans le département du Sud, plus particulièrement aux Cayes au profit de 40 femmes sur la cosmétologie. Le lancement a eu lieu le 4 septembre en présence de deux représentants de l’Ambassade de Taiwan en Haïti. Ces femmes ont grandement profité de cette opportunité unique de développer leurs compétences et connaissances dans le domaine de la beauté et du bien-être », ont fait savoir les responsables.
Une autre formation a eu lieu dans les Nippes où les bénéficiaires ont été formées en cuisine et pâtisserie. « 40 autres femmes venant des différentes communes du département des Nippes ont reçu à Miragoâne une formation en cuisine et pâtisserie. Cette formation intensive a permis aux participantes d’acquérir des bases solides en cuisine et pâtisserie. Les séances pratiques ont permis aux femmes de préparer des plats délicieux et créatifs, des recettes de pâtisserie classiques », ont indiqué les responsables.
Selon les initiateurs de ce programme de formation, ces femmes qui ont été formées en cosmétologie et en cuisine disposent désormais d’un outil pouvant leur permettre de se mettre ensemble pour créer des micro et petites entreprises.
Par ailleurs, l’économiste Etzer Emile, l’un des instigateurs de ce programme, croit pour sa part que la meilleure manière de lutter contre la pauvreté est la création d’emploi, qui passera par les métiers, le crédit et un environnement d’affaires attractif, a-t-il dit.
Formée en cuisine et pâtisserie, Charline Forimé, l’une des participantes, a fait ressortir l’importance d’une telle formation. « Je viens à peine de boucler mes études classiques, mes parents ne sont pas en mesure de payer l’université, grâce à cette formation, de concert avec 3 autres amies, je vais me lancer dans la vente du cremas de coco. »
Notons que l’Ambassade de Taiwan travaille de concert avec le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits de la femme et une dizaine d’organisations locales sur ce projet d’autonomisation des femmes.