Selon l’article 239 du décret électoral, le mandat des collectivités territoriales prend fin au cours du mois de janvier de la quatrième année de leur mandat. Mais aujourd’hui, il y a un hic dans ce dossier. Les élus en question n’avaient pas pris fonction en janvier et tout un débat se fait autour de cette nuance. Les collectivités semblent avoir déjà défini leur moyen de défense.
Contacté au téléphone, la mairesse de l’Arcahaie, Rosemila Petit-Frère Sainvil n’a pas mâché ses mots. Pour elle, pas question de partir en janvier.
« Notre mandat prendra fin en juillet 2020. Nous allons coûte que coûte le boucler. Nous sommes clairs là-dessus« , a martelé la première citoyenne de la cité du drapeau.
Selon la mairesse, un accord a déjà été trouvé entre les élus des collectivités à ce sujet.Tous les élus sont solidaires entre eux, ajoute-t-elle.
« Nous aurions pu faire une concession si des élections avaient été organisées pour nous remplacer. Puisqu’il n’avaient pas eu d’élections, donc nous allons rester jusqu’en juillet« ,a précisé Rosemila Petit-Frère Sainvil.
Plus d’un se questionne sur l’avenir des élus des collectivités territoriales se référant à la décision du Président Jovenel Moïse de renvoyer les 9 sénateurs constituant le deuxième tiers du Sénat le 13 janvier dernier.
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