Dans son discours lors du 217ème anniversaire de la fête du drapeau et de l’Université, Jovenel Moïse a precisé que le pouvoir ne s’obtient que par les urnes.
Alors que l’opposition réclame sa démission ou son départ le 7 février 2021, considérant que son mandat a commencé en 2016, le président de la République Jovenel Moïse a fait un discours pour tirer à boulets rouges sur ceux, dit-il, qui veulent déstabiliser le pays et compromettre son développement. Il a dénoncé des faux “prophètes, des hommes du système” qui prennent le pays en otage, empêchant son développement.
Comme une rengaine, le chef de l’Etat a sorti ses accusations sur un groupe d’individus qui a la capacité de se régénérer pour faire perdurer un système qui maintient la grande majorité dans la misère. Ce sont eux qui, jusqu’ici, l’empêchent de mettre à exécution son plan pour développer le pays et changer les conditions de vie de la population haïtienne.
“J’ai lutté de toutes mes forces pour trouver où il y a avait des maigres ressources pour pourvoir aider le peuple. Vous qui avez fait de moi président de la République. Mais ces gens ne veulent pas que j’ai accès à cet argent car ils voulaient toujours profiter des largesses de l’État. “Men ti rès la ap toujou pou pèp la”. Il faut faire attention aux faux prophètes qui prêchent la déstabilisation d’Haïti. La seule façon d’accéder au pouvoir c’est de passer par les élections”, a-t-il indiqué avant de lancer une nouvelle flèche sur ce petit groupe qui prend le pays en otage en alimentant un système et fait tout pour contrôler toutes les structures de l’Etat.
A cause de la pandémie de la COVID-19, Jovenel Moïse n’a pu se rendre à l’Arcahaie pour fêter le drapeau. Depuis le jardin du palais, Il a souhaité bonne fête à l’université et salué le travail des jeunes universitaires qui contribuent à la sensibilisation de la population sur la menace du Coronavirus. D’ailleurs, il en a profité pour prêcher la vigilance et recommande le respect des consignes de santé au peuple face à cette situation difficile que traverse le pays.
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