Les mouvements de protestation spontanés organisés hier vendredi dans les rues de la capitale contre la hausse des prix des carburants sur le marché local se sont soldés de trois (3) morts dont deux (2) à Carrefour et un (1) autre à Delmas 83. Les dégâts matériels sont aussi considérables.
Près de 24 heures après la publication officielle des nouveaux tarifs des prix des produits pétroliers sur tout le territoire national, l’atmosphère est toujours tendue. Les rues sont encore occupées par des pneus et d’objets encombrants. Les automobilistes désertent les rues de Port-au-Prince par peur d’être victimes.
La tension reste la même dans presque tous les recoins du pays notamment à la capitale haïtienne, à Jérémie, Petit-Goâve, aux Cayes, aux Gonaïves, au Cap-Haïtien et à Jacmel.
Malgré la pression et la grogne populaire, le gouvernement reste ferme sur sa décision. Dans une adresse à la nation ce matin, le Premier ministre Jack Guy Lafontant a tenté d’expliquer le bien-fondé de cette mesure déjà contestée à la base. Il a affirmé que la police a reçu l’ordre pour assurer la sécurité des vies et des biens des citoyens.
Entre-temps, des syndicats de transporteurs et d’autres organisations de la société civile se préparent depuis hier pour la tenue de deux nouvelles journées de grève nationale. Ce mot d’ordre de grève devrait être effectif à partir de lundi prochain.
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