Un calme apparent est revenu au niveau du point Frontalier Anse-à-Pitres / Perdenales. Cependant, la barrière séparant les deux côtés de l’ile n’est toujours pas ouverte aux migrants haïtiens dont la plupart continuent au péril de leur vie, de voyager dans la clandestinité. Dans l’intervalle, la Mairie d’Anse-à-Pitres met les bouchées doubles pour boucler les opérations de relocalisation de ces compatriotes dont leur situation sanitaire est très précaire.
Des haïtiens veulent à toux prix continuer de traverser le point frontalier Anse-A-Pitres / Perdenales en dépit des mesures d’interdiction arrêtées par les autorités locales des deux côtés de la frontière. La Mairie d’Anse-à- Pitres semble impuissante face à la velléité de ces compatriotes de continuer de fuir la République d’Haïti, rapporte Harry Bruno, le maire principal d’Anse-A- pitres.
Pour le moment, des pourparlers entre les autorités des deux côtés de l’ile sont au point mort. Le Maire Harry Bruno estime importante de profiter de cette occasion pour agiter d’autres problèmes liés notamment au marché binational.
Les haïtiens en situation difficile accueillis, il y a environ deux semaines dans des abris provisoires à Anse-à pitre, par les autorités de la municipalité regagnent graduellement leur demeure. Sur le site, le gouvernement les apporte des kits alimentaires. Cependant sur le plan sanitaire, l’espace est vraiment repoussante, déplore l’édile de la commune qui dit multiplier les efforts afin de déplacer sans délai ces personnes.
Anse-à-pitres est une commune frontalière pouvant attirer des milliers de touristes et faire la fierté de tous les haïtiens en particulier ceux-là qui traversent quotidiennement la frontière. Mais pour y parvenir, il faut une véritable volonté politique souhaite plus d’un.
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