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Internet au Champ de Mars, besoin et risques

Après la visite du président Jovenel Moïse à Taïwan, il est revenu au pays avec des perspectives nouvelles. Parmi lesquelles, un projet qui vise à donner un accès à internet gratuit dans l’air du Champ de Mars. Selon le chef de l’Etat, il précise pour dire que le projet vise à faciliter les gens qui fréquentent la zone d’effectuer des recherches.

Si pour certains l’initiative est bonne, pour d’autres c’est le contraire. Des jeunes n’ont pas cachés leur désaccords avec le projet. C’est en ce sens qu’on a pu poser la question à quelques jeunes universitaires pour avoir leur point de vue. Plus de 75% ont répondu a l’encontre du projet. Moins de 10% sont pour. Ils pensent que l’initiative pourrait être bonne mais elle est mal planifiée. Certains disent que le besoin se fait sentir mais qu’ils ne vont pas laisser leur espace d’apprentissage pour aller au Champ de Mars pour juste pour une connexion d’internet. Pour une grande partie, ils pensent à leur sécurité. Vu que d’un moment à d’autre ils peuvent se faire voler. « Les appareils électroniques coûtent cher; téléphones, tablettes, ordinateurs et autres sont convoités par les voleurs. On n’a pas de garantie qu’on sera en sécurité ainsi que les gadgets électroniques, pour moi ce n’est pas une bonne décision du gouvernement. » déclare une jeune étudiante. « Si le président voulait vraiment aider les jeunes à effectuer des recherches, ce projet viserait les écoles, université et les autres établissements qui forment des cadres pour le pays, pour moi, c’est très loin d’être une bonne initiative. » ici c’est la déclaration d’un jeune étudiant en sciences humaines et sociales.

«Dans certains pays que j’ai visité, je trouve un accès wifi partout, même dans les magasins et les petits restaurants, je ne comprends pas pourquoi dans notre pays c’est un programme gouvernemental. Je me demande quand ce pays fera ces preuves! » déclaration d’une étudiante en Master 2.
Si le gouvernement voulait en faire politique publique, elle semble ne pas prendre en compte le problème et les aspects qui lui sont propre. Si on saute les étapes pour faire une évaluation à partir des déclarations retenues, on dirait qu’elle n’a pas répondu au problème.

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