Dans une note de presse publiée le 26 janvier dernier qui porte la signature de Wilner Joseph, la Confédération des Organisations Nationales (KOLÒN) dénonce avec véhémence le plein pouvoir accordé à une main d’opérateurs pétroliers pour gérer comme bon leur semble le monopole du carburant en Haïti.
Le monopole du carburant qui permet à ces opérateurs de cumuler chaque mois plus de 20 millions de dollars américains, en plus de la crise protéiforme qui secoue le pays depuis des mois, participe grandement à l’érosion du Trésor public, selon la Confédération des Organisations Nationales (KOLÒN) qui parle de 4 à 5 opérateurs gérant dans l’opacité la plus totale cette manne.
“L’Etat ne devrait aucunement donner un chèque en blanc à des opérateurs pétroliers qui peuvent, au gré de leur instinct d’accumulation effrénée de richesse, décider du sort d’une population dont plus de 60% côtoie quotidiennement une précarité abjecte“, s’insurge KOLÒN.
Parce que ce monopole menace de conduire le pays vers une irréversible instabilité sociale, cette structure estime nécessaire d’exiger à l’exécutif, particulièrement au Ministère de l’Economie et des Finances des explications claires sur cette épineuse question de monopole qui selon KOLÒN, ne profite qu’à une minorité en défaveur de l’intérêt général.