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Le BINUH dit avoir recensé plus de 2500 personnes tuées ou blessées durant le 1er trimestre de cette année.
Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) a publié ce vendredi un rapport sur la situation des droits humains en Haïti, au cours du premier trimestre de 2024.
Plus de 2 500 personnes ont été tuées ou blessées dans des violences orchestrées par les gangs armés. Ces chiffres représentent une augmentation de plus de 53 % par rapport à la période s’étalant d’octobre à décembre 2023, souligne le rapport.
Ce même rapport précise également que le premier trimestre de 2024 est devenu la période la plus violente depuis au moins deux ans..
Le Bureau des Nations Unies souligne que cette année au cours du premier trimestre ,438 personnes ont été enlevées contre rançon, dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite. Le rapport fait aussi état de violences sexuelles dont sont victimes des femmes et des jeunes filles, interceptées par des membres des gangs lors d’un quelconque trajet..
En outre, le BINUH révèle que 590 personnes ont été tuées ou blessées lors d’opérations ou de patrouilles de police, tout en précisant que certaines victimes n’étaient apparemment pas impliquées dans des crimes perpétrés par des gangs.
Pire, certaines de ces victimes se trouvaient alors être des personnes à mobilité réduite.
En vue de contrer cette flambée de violence des gangs, le Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti recommande à la communauté internationale de maintenir Haïti dans son agenda et d’accélérer le déploiement de la Mission multinationale de soutien à la sécurité.