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Corruption du substitut Lucnas Étienne, la FJKL reproche à la ministre d’avoir instauré un désordre dans le système judiciaire et déplore une décision complaisante en faveur du fautif.
En réaction à la mise en
disponibilité sans solde de Lucnas ETIENNE, substitut du Commissaire du
Gouvernement au Parquet près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince
pour avoir libéré, sans décision de justice, le prévenu Bonnet VANOL dont le dossier se trouve au cabinet d’instruction, la Fondasyon Je Klere (FJKL) a pointé du doigt la gestion de l’actuel ministre tout en qualifiant sa décision de complaisante à l’endroit du fautif.
L’organisation de défense de droits humains informe que Me Etienne a été déjà renvoyé du système judiciaire pour des motifs similaires mais qu’il n’est revenu au Parquet de Port-au-Prince que par une récente décision de l’actuelle titulaire du Ministère de la justice, Emmelie Prophète.
La FJKL révèle que plusieurs substituts du Commissaire du Gouvernement renvoyés du système pour faute grave ou corruption sont revenus dans le système sans aval obligatoire du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et sans prestation de serment obligatoire pour intégrer ou réintégrer le système judiciaire haïtien.
Parmi lesquels le substitut Souvenir Jeanty mis en disponibilité pour faute grave et qui siège aujourd’hui sans prestation de serment constatant sa réintégration dans le système au niveau du Parquet de Port-au-Prince. Aussi, à la Croix-des-Bouquets, le Commissaire du Gouvernement non certifié par le CSPJ pour absence d’intégrité morale depuis cinq (5) mois, Me Roosevelt ZAMOR est encore en poste.
La FJKL n’y va pas par Quatre Chemins en reprochant à l’actuelle titulaire du
Ministère de la Justice d’avoir instauré ce désordre dans le système judiciaire haïtien. Elle reproche à la ministre également de n’avoir ordonné qu’un simple renvoi du substitut du commissaire du gouvernement qui a libéré sans décision de justice un prévenu dont le dossier se trouve au cabinet d’instruction ce qui constitue une infraction pénale d’abus de fonction.