Fabrice Blazquez, chef du Service économique français pour la République dominicaine et Haïti en visite dans le pays

Le chef du Service économique français pour la République dominicaine et Haïti est en visite dans le pays. Pas de promesses mais des souhaits qui sont conditionnés par la stabilisation du pays.

Le Chef du Service économique de Saint Domingue, attaché à la direction générale du trésor relevant du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique français, Fabrice Blazquez réalise une mission de suivi de la situation macro-économique en Haïti. Il a rencontré le mercredi 15 février, le ministre des finances haïtien, le vice-gouverneur de la banque centrale, des personnalités françaises des secteurs des affaires, juridique et sociale ainsi que des membres de la communauté d’affaires en Haïti.

L’Ambassadeur de France en Haïti, Fabrice Mauriès a souligné, avant d’introduire le chef de mission, l’effort déployé par le ministère de l’économie et des finances ainsi que la banque centrale depuis l’année dernière pour redresser les finances publiques, pour restaurer la confiance des bailleurs dont l’agence française de développement et s’attaquer aux grands chantiers de la réforme fiscale et de la gestion des dépenses publiques.

“Je pense que ce sont autant de dossiers capitaux pour mettre l’économie haïtienne sur les rails de la croissance. Je crois qu’il est absolument nécessaire que cet effort se poursuive que le volet économique de la crise haïtienne soit traité et solutionné de manière soutenable et durable”, a-t-il déclaré.

Le Chef du Service économique de Saint Domingue, attaché à la direction générale du trésor relevant du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique français, Fabrice Blazquez pour sa part, après avoir dit qu’il ne voulait pas paraître exagérément optimiste, a dit vouloir marquer deux ou trois points qui peuvent permettre d’entrevoir un panorama moins sombre d’ici la fin de l’année, après quatre années de décroissance.

“Dans un contexte compliqué nos échanges bilatéraux globaux n’ont pas baissé en 2022 pour rester autour de 54 millions d’euros. Nos exportations ont baissé, par contre nos importations en provenance d’Haïti qui sont des produits chimiques et des huiles essentiels ont augmenté de 35 %”, a-t-il déclaré tout en soulignant que c’est relativement peu. Mais sans faire de promesses, il a fait savoir que c’est de l’ordre du possible d’amener les investisseurs français déjà en République dominicaine et dans les Antilles en Haïti si la situation d’insécurité que nous connaissons s’améliore.

Dans le secteur des investissements, il a évoqué la coopération qui avait été initiée avec le centre de facilitation des investissements et un consortium français pour l’aider dans le développement de l’attractivité. L’avenir se prépare, dit-il, et l’avenir économique se prépare maintenant à travers des investissements créateurs d’emplois.

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