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Pour l’ambassadeur de France, Fabrice Mauriès cette mission d’appui à la PNH est une condition nécessaire pour tourner la page de l’insécurité
L’Ambassadeur de France en Haïti, Fabrice Mauriès a organisé, le mardi 3 octobre un cocktail auquel ont pris part, entre autres Laurent Saint-Cyr représentant du secteur privé dans le haut conseil de la transition, la présidente de la chambre franco-haïtienne, Delphine Gardère qui a reçu les hommages du diplomate français, pour marquer l’attachement, dit-il, de l’ambassade à l’investissement aux affaires et à la production en Haïti pour que la solution haïtienne soit aussi et surtout une solution économique.
Dans ses propos, le diplomate est revenu sur le vote par le conseil de sécurité de l’ONU de la résolution autorisant le déploiement d’une mission multinationale d’appui à la sécurité en Haiti. Il précise que c’est une décision, votée par la France d’ailleurs, que nous attendons depuis un an pratiquement. Finalement, le Conseil de Sécurité a approuvé une mission de soutien à la sécurité qui, aux cotés de la police nationale haïtienne, aura un double objet : protéger les infrastructures critiques et participer à des opérations conjointes avec la PNH pour lutter contre l’insécurité et pour rétablir l’ordre.
«Il n’y a pas de développement économique sans ordre public. L’insécurité physique, l’insécurité des déplacements, c’est un obstacle absolument décisif pour le développement économique. Cela ne veut pas dire que cette force va régler tous les problèmes, mais il s’agit d’une condition absolument nécessaire pour que nous puissions passer à une autre étape de l’histoire d’Haïti», a-t-il indiqué.
Le grand absent à cette rencontre c’est le Chef du Service économique en résidence à Saint Domingue, attaché à la direction générale du trésor relevant du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique français, Fabrice Blazquez, en raison de l’incident diplomatique créé par la République dominicaine avec Haïti autour de la construction du canal autour de la rivière massacre, il n’a pas pu faire le déplacement comme en février dernier pour venir parler d’économie et de développement dans le pays.