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Honduras : arrestation de l’ex-président Juan Orlando Hernandez, réclamé par la justice américaine pour des soupçons de trafic de 500 tonnes de cocaïne.
L’ancien président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, qui a cédé sa place le 27 janvier dernier à Xiomara Castro, s’est rendu, mardi 15 février aux forces de l’ordre qui encerclaient depuis quelques heures son domicile de Tegucigalpa, la capitale du pays. Son arrestation a été ordonnée par la Cour suprême de justice (CSJ) qui répondait à une demande d’extradition émise par les États-Unis.
Au lendemain de son arrestation à Tegucigalpa, l’ancien chef de l’État (2013-2022) a été entendu mercredi 16 février une première fois par le juge chargé d’examiner les informations transmises par Washington pour motiver sa demande. Il a été placé en détention provisoire pour au moins un mois par le juge de la Cour suprême qui l’a entendu sur la demande de son extradition aux États-Unis.
Celui-ci a rejeté la requête en détention domiciliaire présentée par la défense et « a décidé d’ordonner la détention provisoire […] afin de garantir la présence » de M. Hernandez lors d’une deuxième audience, fixée au 16 mars, a indiqué le porte-parole de la Cour suprême, Melvin Duarte.
L’ex-chef d’État est accusé d’avoir participé à l’exportation vers les États-Unis de 500 000 kg de cocaïne durant ses huit ans de mandat entre 2004 et 2022, en sachant que la drogue était destinée aux États-Unis.
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