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Marie Michelle Verrier, porte-parole de la PNH, donne la garantie que l’institution policière a renforcé sa présence à Martissant.
En dépit du fait qu’un calme apparent règne à l’entrée Sud de la capitale, zone contrôlée par des bandits, la porte- parole de la police nationale alerte sur le danger qui est toujours présent dans cette zone. A Martissant, les bandits représentent encore une menace pour la population, a-t-elle souligné, lors d’un point de presse ce jeudi 18 août.
« La police prend toute ses dispositions pour renforcer sa présence sur la route de Martissant. Les menaces pèsent encore sur la route. Il y a des gens qui sont entrés en négociation avec les bandits sous prétexte de ramener le calme. La police tient à informer que la menace persiste. La population ouvre grands vos yeux », a averti madame Verrier qui donne la garantie que l’institution policière va sécuriser les convois d’aide humanitaire dans les zones à risque jusqu’à la destination finale.
Dans cette même veine, l’inspectrice divisionnaire a annoncé que la PNH a aussi renforcé sa présence par plusieurs unités spécialisées dans le grand Sud pour faciliter une meilleure distribution de l’aide humanitaire. Elle a demandé aux personnes se trouvant dans la trajectoire de l’aide de la laisser arriver à destination. Une entité de la PNH est présente dans la protection civile et prête à accompagner les convois d’aides a indiqué madame Verrier.
Séisme: La PNH compte des victimes en son rang
« 25 blessés sont recensés au sein de la PNH dans le Grand Sud. Aucun mort n’est à déplorer. Des locaux de police : des commissariats, sous-commissariats, des directions départementales, entre autres, sont endommagés. Des organismes étrangers se sont déjà engagés à appuyer la reconstruction de ces bâtiments et aussi fourni un appui aux dépendants des policiers », a expliqué l’inspectrice
Madame Verrier a révélé que dans le sud du pays 22 détenus ont pris la fuite. Pour l’instant, la police entame des démarches pour pouvoir les traquer. Elle en a profité pour demander aux policiers ayant abandonné l’institution de soumettre leurs matériels de travail. Un délai de 15 jours leur a été accordé pour livrer ses matériels à la logistique de la PNH. Passé ce délai, la PNH entamera des poursuites judiciaires contre les concernées.
Les dépendants des policiers victimes de séisme et de cyclone pourront se faire soigner à l’hôpital central de la police nationale d’Haïti
La police, à travers le haut commandant, a mis l’hôpital central de la police nationale d’Haïti, situé à Bon repos, au service « des dépendants des policiers » qui sont frappés par le séisme ou le cyclone dans le grand Sud du pays s’est réjouis la porte-parole de la PNH qui ajoute que « Les dépendants des policiers qui ont subi de grosses séquelles et blessures peuvent se rendre à l’hôpital Bernard Mevs, pour la prise en charge pré et post- opératoire dans le cadre d’un partenariat établi avec l’institution ».
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