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Éducation

Le BSEA organise un atelier d’endossement de la politique nationale d’éducation non formelle

Le BSEA organise un atelier d’endossement de la politique nationale d'éducation non formelle
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Le Bureau de la Secrétaire d’État à l’Alphabétisation (BSEA) organise un atelier de deux jours sur l’endossement de la politique nationale d’éducation non formelle

À l’intiative de la Secrétaire d’État à l’Alphabétisation, Sandra Jacques Michel Saint-Georges, un atelier sur l’endossement de la politique nationale d’éducation non formelle a été lancé le mardi 8 mars 2022 à l’hôtel Kinam, à Pétion-ville. Il s’agit d’un atelier de co-construction ayant une dimension rétrospective qui incite à regarder tout ce qui a été fait dès le début jusqu’à la validation de la politique. 

Pour la SE Sandra Jacques Michel Saint-Georges, l’endossement de la politique nationale d’éducation non formelle s’inscrit dans la nouvelle vision qui se dégage de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle à l’échelle mondiale et spécifiquement dans les pays en développement. Elle s’aligne sur le cadre d’action lié aux objectifs de développement durable et intègre l’éducation non formelle et l’alphabétisation dans une seule et même politique avec deux composantes complémentaires. 

« La finalité de cet atelier est de prendre ouvertement des dispositions devant permettre la mise en œuvre de la politique d’éducation non formelle. Le BSEA ne peut plus continuer de feindre qu’il s’occupe de l’alphabétisation sans penser aux compétences professionnelles et de vie », a déclaré la SE Michel Saint-Georges. 

Nécessité d’une réflexion sur la diversité des profils des apprenants 

Intervenant à la cérémonie d’ouverture de cet atelier, le ministre de l’Education nationale et de la Formation Professionnelle Nesmy Manigat a insisté sur la nécessité de repenser l’école haïtienne. “Ici comme ailleurs, l’école prend un  nouveau tournant et de nouvelles orientations avec les technologies de l’information et de la  communication offrant des possibilités d’apprendre mieux, autrement et en tout lieu”, a argumenté Nesmy Manigat. 

Par ailleurs, le ministre Manigat a souhaité que les participants à l’atelier réfléchissent davantage sur la diversité des profils des jeunes apprenants (profils à l’entrée et à la sortie), les types de compétences et l’offre de formation en métiers qu’on leur fait en ayant en regard la triple transition que connaît le pays : transition démographique, transition économique et transition linguistique. 

M. Manigat a également encouragé les participants à cet atelier à réfléchir sur la durée du cursus de formation proposé aux jeunes. “Au lieu de s’accrocher à des cycles qui s’étendent sur six mois et plus, la réalité sociale et économique exigerait plus tôt des cycles plus courts, de deux ou trois mois”, a-t-il dit. Ainsi, les apprenants pourraient commencer à démarrer très tôt leur carrière tout en continuant à accumuler de l’expérience, et parallèlement à se former jusqu’à l’atteinte de la certification par formations accumulées. 

Eduquer pour réduire la pauvreté et la délinquance juvénile 

Présents à la cérémonie d’ouverture de l’atelier,  Jean Luc Tondreau et Edou Muhima, respectivement  représentants de l’UNESCO et de l’UNICEF, partenaires du MENFP, ont mis l’accent sur l’importance de l’éducation non formelle. Celle-ci, ont-ils  indiqué, peuvent aider à diminuer la pauvreté et réduire en conséquence la délinquance juvénile et la violence dans la société. 

Tout en réitérant l’appui de l’UNICEF à la mise en œuvre de cette politique d’éducation non formelle, Edou Muhima a estimé que l’investissement dans le sous-secteur éducatif non formel peut garantir la chance aux jeunes déscolarisés ou non scolarisés d’avoir accès à des opportunités d’apprentissage et d’emploi en vue de devenir des citoyens responsables et socialement bien insérés. 

Selon M. Muhima, l’éducation non formelle reste une alternative pour corriger cette injustice, où l’analphabétisme frappe 52 % de femmes contre 48 % d’hommes dans le monde aussi bien qu’en Haïti.

Signalons que la première journée de cet atelier a été également marquée par les témoignages réconfortants de responsables de centres d’alphabétisation et d’éducation non formelle, et ceux d’apprenants satisfaits de leur parcours.

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