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L’image abominable de la Grand rue (boulevard Jean-Jaques Dessalines), suffit-elle à la mettre dans les territoires perdus?

L’image abominable de la Grand rue (boulevard Jean-Jaques Dessalines), suffit-elle à la mettre dans les territoires perdus?
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Ces dernières années, à cause de la dégradation de l’environnement au niveau du morne l’hôpital et dans les hauteurs de Port-au-Prince, après chaque averse la chaussée dans une partie de la Grand rue de son vrai nom boulevard Jean-Jaques Dessalines, Portail Léogâne, le boulevard Harry Truman (Bicentenaire), Martissant et une partie de Fontamara est transformée en une rivière boueuse de déchets et de gravats.

La zone située non loin du Théâtre national, à l’embouchure du canal de drainage connu sous le nom de Bois-de-Chêne, les 5e et 4e avenue Bolosse sur le boulevard Jean-Jaques Dessalines représentent les goulots d’étranglement qui empêchent les usagers de la route nationale numéro 2 notamment les véhicules de transport en commun et les camions qui transportent des marchandises, les motocyclistes et même les piétons de circuler.

Depuis la guerre des gangs qui a éclaté en juin 2021, dans la troisième circonscription de Port-au-Prince entre les hommes armés des quartiers de Ti-Bois, Grand Ravine et Village de Dieu, les services d’entretien routier du ministère des travaux publics et les services de voirie de la mairie de Port-au-Prince ne sont pas intervenus sur ce tronçon de route menant à quatre autres départements du pays dans le Grand Sud.

Cette situation qui, malgré la présence jadis des engins lourds dont backoe loader, pelleteuses et camions pour enlever les gravats et les détritus continuellement dans le canal Bois-de-Chêne, devient de plus en plus compliquée. Cette zone qui est qui a été délaissée depuis près de deux ans ressemble à une partie du territoire perdu national abandonnée.

Les récentes pluies qui se sont abattues sur la capitale ces deux dernières semaines du mois d’avril 2023 ont emporté des amas de détritus et de boues puantes sur la chaussée. Les tonnes de déchets emportés par les eaux rendent ce tronçon de route baptisé Grand’rue impraticable à la circulation. Comme on peut l’imaginer, il y a encore des gens qui habitent cette zone abandonnée où les commerces et même le centre de santé de Portail-Léogâne sont fermés.

L’image abominable de la Grand rue (boulevard Jean-Jaques Dessalines), suffit-elle à la mettre dans les territoires perdus?

Nous sommes très loins des images de rêves sorties des logicielles des architectes et graphistes sur le Centre ville historique de Port-au-Prince qu’on devrait reconstruire après le tremblement de terre du 12 janvier. Mais nous voici avec des images chaotiques d’une partie du boulevard portant le nom du père de l’indépendance souillée par les détritus, laissée à l’abandon. Ce tableau suffit-il pour la qualifier de territoire perdu?

Quand un espace ne fait l’objet d’aucune intervention de la part des autorités qui sont normalement placées pour l’administrer et apporter les services de base à la population, l’étiquette de territoire perdu semble bien convenir en pareil cas. Toutefois, il faut noter que Portail Léogâne ne se trouve que dans un rayon de 3 kilomètres des principales institutions du pays, notamment le palais national, le parlement, le ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales.

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