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RANKONT-ÉDU, une association de jeunes universitaires et écoliers, lève la voix pour dire Non aux actes de violence orchestrés par des gangs armés.
Dans une note signée par son coordonateur Janvier Louckendy, RANKONT-ÉDU qui est une association regroupant des universitaires et écoliers, a levé la voix pour dénoncer les actes de violence orchestrés par les gangs armés dans le pays, notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. La structure dans cette note a fait un rappel de la situation chaotique à laquelle fait face le pays et profite pour dire NON à toutes les formes d’insécurité.
“En ces temps si gravement marqués par l’insécurité et qui fort souvent nous accable à l’hébétude, les jeunes de L’association RANKONT-ÉDU se dressent fermement contre toutes formes d’insécurité auxquelles nous faisons face”, peut-on lire dans ladite note de l’association.
Depuis plusieurs années, le pays est frappé par la guerre des gangs, l’instabilité politique et des actes de banditisme et de kidnapping. RANKONT-ÉDU estime que depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021, le pays “ne cesse d’être marqué par différents événements incongrus qui feront sans aucun doute tâche dans les manuelles d’histoire. Submergé par des vagues de kidnapping et de violence en tous genres, la soif de justice se fait vivement sentir, sans pour autant savoir vers où se tourner.”
Sans langue de bois, ces jeunes étudiants et écoliers ont exprimé leur ras-le-bol, tout en posant quelques questions. “Combien de personnes devront encore souffrir à cause de notre égoïsme? Combien devront encore payer pour les crimes de nos politiciens avides de richesse et de pouvoir? Nous ne pouvons plus continuer à vivre dans ces conditions inhumaines, où nos étudiants, nos intellectuels et professionnels n’ont d’autres choix que de s’exiler hors du pays.”
Depuis environ un mois, les gangs armés regroupant au sein de la coalition “Viv Ansanm” ne cessent de semer le chaos dans la capitale haïtienne. Ils tuent, violent, pillent et incendient sur leurs passages. Plusieurs institutions publiques et privées dont des postes de police, des établissements scolaires et universitaires ont été attaqués par les gangs.
RANKONT-ÉDU lance un appel aux autorités qui n’ont jamais pipé mot face à l’escalade de violence. “Nous disons NON au silence sidérant des autorités et nous les exhortons à remplir leurs devoirs envers le peuple Haïtien. De plus, “Nous” L’association de Jeunes Universitaires et écoliers, RANKONT-ÉDU renouvelons notre engagement et optons pour un changement de pensée”, a conclu la note.